2004 Mongolie

A l'époque du voyage, le blog n'existait pas. J'avais fait un Powerpoint (quel c**! ), maintenant je suis plus sage, raisonnable et intelligent, je fais attention à la pérennité de mes contenus et j'ai migré tout ça vers ce blog.
Vous allez penser maintenant à une vallée. Une vallée comme aucun de vous n’en a jamais connu… Plus large et plus longue que la plus longue et la plus large de toutes celles que vous avez, dans toute votre vie, traversées.[…] écartez, repoussez toutes les murailles de roc… […] Poussez…poussez encore, Plus loin…plus loin toujours….Elles diminuent, n’est-il pas vrai ? Elles fondent…Elles tombent…Elles n’existent plus. […]

Et regardez maintenant, cette vallée sans barrière, sans obstacle, sans fin, plate, nue, libre, lisse, avec, de tous côtés , pour seule frontière, le ciel.[…]Et là s’étale jusqu’au bout du monde un tapis d’herbes et quand elles sont touchées par le vent, ce tapis sent l’absinthe à l’odeur amère.
Joseph Kessel, Les cavaliers.

Jour 1

Roissy-Moscou-UlanBataar
Vol sans histoire avec l’Aeroflot
Le trajet prévu :

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Jour 2

Arrivé à l’aéroport, répartition dans les 4x4. Passage à Ulaan Bator pour changer des sous. Premier pique nique dans la steppe : découverte des petits fauteuils de repas et des toilettes fesses au vent (d’autant que la steppe manque furieusement de buissons).
Premier aperçu des routes et surtout des pistes mongoles souvent mises à mal par les conditions climatiques et qui parfois sont bien moins confortable que les bas côtés. Notons que bien souvent les routes génèrent des éléments particuliers du paysage.  Si le sol est un tant soit peu pentu, on observe de longues fissures. En terrain plat, ce sont des sortes de vagues correspondant aux tracés successifs des routes : dès lors que les empreintes des roues sont trop profondes (risque pour les véhicules de toucher au milieu), la piste est décalée légèrement sur un côté (c’est pas la place qui manque). Au final, on observe des séries de vagues sur lesquelles la végétation est revenue, jouxtant la piste. Notons également des vaguelettes perpendiculaires au sens d’avancement des véhicules, probablement d’origine éolienne, très typées salaire de la peur, qui sont particulièrement tape-cul !
A noter également qu’au volant, la vitesse du lutteur mongol est inversement proportionnelle à la qualité de la route.

Campement aux ruines noires (Khar Balgasyn tuur, dans le texte) capitale du royaume des Uighuts en ruine par l’action des Kirghizes au VIIIe siècle. Orage du soir, espoir.

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Apparition des chiens : ce sera un leitmotiv de tous les bivouacs, quel que soit l’endroit de Mongolie même le plus paumé, il apparaît obligatoirement un à trois chiens dans les 5 minutes après l’arrêt des véhicules. Ces chiens sont soit générés de manière classique à partir d’une yourte soit se matérialisent à partir de rien à moins de 100 mètres du bivouac. Heureusement et contrairement à ces vacheries que sont les marmottes enragées, porteuses de la peste, les toutous mongols ne cherchent pas de noises (sauf bien sûr si l’on s’approche de chez eux), et se contentent de finir les restes (mais ils sont un peu bruyants, exclusivement la nuit tant qu’à faire).

Jour 3

Deux heures de route le matin. Arrivée au camp de yourtes de Ogiy Nuur. Lac, moustiques, sieste pendant l’orage. Ballade à pied sur les rives du lac. Pas mal de touristes, dont un banc de coréen à cheval (Tchou ! tchou !) (non je me trompe pas en mongol hue se dit tchou). Repas au resto. A priori (selon plusieurs avis du groupe) nous avons mangé de la marmotte (bien fait pour elles).

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Jour 4

Matin : promenade à dada poussif.
Repas au resto : brochet.
Cinq heures de route, dures pour les tripes du Choupinou. Chasse au chameau en 4x4 (lors du séjour on a chassé tous les types d’animaux, très fun). Malheureusement on n’avait pas compris qu’y en aurait plus, alors on n’a pas pris de photo. Y sont grands, foncés, aux longs poils.
Campement au bord de la grande rivière Tamir, bordée de grands arbres ( bouleaux ??). Arrivée au bivouac un peu ternie par les ordures, possiblement du groupe d’avant…
Les marmottes se tiennent tranquille, le calme avant la tempête ?

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Jour 5

Premier jour de marche vers Tsetserleg, dans la plaine, premiers troupeaux, accompagnés de « touchou » notre copain le chien. Pique nique puis récup des 4x4.

Visite du monastère de Tsetserleg, marché, poste. Bivouac sous les arbres le long de la rivière. Tempête du siècle pendant la nuit. (probablement un coup des marmottes) OUI la tente bougeait. En plus étant donnés les arbres autour de la tente, les coups de vent s’entendaient venir, suite de grondements menaçants dont on se demandait lequel allait emporter la tente. La cléclé inquiète demande au choupinou (expert ès tentes reconnu) si la tente peut tenir, histoire de se rassurer. Le vilain fait une réponse évasive qui ne rassure pas DU TOUT la cléclé, qui reste éveillée toute la durée des coups de vent, en ayant bien chaud. Pis il était réveillé aussi, ce qui prouve bien que c’était grave non mais.

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Jour 6

Marche dans la steppe, début des grandes vallées. Mongo nous amène chez les nomades. Premier bol d’airag du choupinou, après une petite motte de beurre pour se mettre en appétit ; cléclé prudente vérifie ce que c’est (laisse choupinou se servir) puis en goûte un tout petit peu (très bon) et prend un demi bout de fromage. Sous la menace d’un gamin super hospitalier (typique du nomade mongol, sans blaguer cette fois) nous prenons chacun un fromage savonnette. (Fromages de chèvre / brebis (?) secs, durs, ils sont plus ou moins épais selon leur origine géographique, sentent fort, sont assez acides. On les suçote.) Ils nous accompagneront jusqu’à la fin du voyage ; ils seront cependant légèrement entamés par l’héroïsme du choupinou. 3 cols.

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Un cavalier papote avec Mongo une partie du chemin, lui fait essayer son dada. Des nomades nous attendent au détour de la plaine pour nous offrir du yaourt (petit goût d’airag très léger ; pour une fois il plaît à tout le monde). Marche sous un soleil un peu chaud pour le choupinou, normal pour la cléclé (qui s’en souvient à peine c’est pour dire). De sombres silhouettes de rongeurs aux yeux injectés de sang suivent le groupe.

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Puis 4x4 jusqu’à Tsenkheriyn Khaluunus (sources chaudes). Bain et douche. Rencontre des cavaliers. Nuit bruyante (générateur, hordes de chiens déchaînés, probablement du fait d’une meute de loup de plusieurs centaines de têtes qui effraient les marmottes animal pétochard s’il en est). Cléclé a bien dormi, ce qui permet au choupinou de passer une journée tranquille. Cléclé dort toujours bien.

Jour 7

Marche. Premiers chinchillas aperçus par Choupinou. Premiers mélèzes. Grandes vallées. Fin du trajet en 4x4, on croise un déménagement de yourte immobilisé par un problème d’essieu. Cléclé monte sur le yack ! Bivouac dans la plaine ! Arc en ciel, promenade digestive vers des gros groupes de rochers dans la plaine (choupinou veut pas laisser la cléclé monter dessus, mais heu). Nouvelle surprise : les toilettes portatives. Dire qu’on en demandait pour rigoler…

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Jour 8

Chargement des sacs sur les chevaux (squik le sac). Montée dans les mélèzes. Au sommet, on quitte la piste pour prendre un chemin. Premier gué glacial limite les petons qui tombent ; dire qu’y en a qui se sont lavés le soir gla gla. Juste avant la pluie, nouveau gué ; pour pas se mouiller les pieds plusieurs courageux traversent sur un tronc ; hélas Elizabeth se baigne tout habillée… Nouveau passage chez les nomades après la grêle, puis pique nique sous un ciel menaçant. On traverse un marécage puis poireaute dans l’air vivifiant (ça crachinait dru) en attendant les chevaux ; ça râle. Campement au pied des forêts calcinées. Cléclé a de gros soucis d’estomac, probablement dû à l’airag à l’apéro.
Dommage car il y a un repas de Buuz : ravioli mongols d’ordinaire au mouton présenté ici sous sa forme allégée, spéciale touriste selon cléclé, au poulet. Avec 6 dans la besace le choupinou peut dormir du sommeil du juste.
Note : autres mets mongols. Des sortes de beignets au mouton + oignon + épices dans une pâte farine + eau + sel. De fines galettes levées et frites, très appréciées du touriste ; la pâte est préparée en mélangeant farine, eau, sel, levure et yaourt.

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_Jour 9_

Cléclé est foutue. Choupinou hésite entre l’abandonner et porter son sac ; il opte pour la deuxième solution, moins bruyante. A mi chemin on peut refiler le sac à un cavalier (qui proposait de prendre aussi la cléclé, mais vues les crampes d’estomac le balancement du dada n’aurait sans doute rien arrangé (pas plus, je regrette de le dire, que l’odeur de biquette du cavalier)). Montée pliée en deux dans les mélèzes calcinés, puis un joli plateau plein de gros cailloux et quelques marécages, depuis lequel on voit la montagne sacrée. La montagne a été rendue sacrée par le Dalai lama actuel, mais on sait pas bien pourquoi. Descente dans la vallée de l’Orkhon (ou un affluent le Teel on sait plus bien) en s’éloignant de la montagne sacrée. La plus longue journée de marche. Soirée autour du feu, on chante (les mongols bien mieux que les touristes !). Après 24 h de diète, cléclé va mieux et gazouille avec entrain.

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Jour 10

Journée de « repos ». Lever 10h, 2h de marche. Gué passé à pieds secs, sur les dadas, ou mouillés (choupinou dans la rivière). En chemin on cherche à retrouver les paroles de diverses chansons. Départ des cavaliers. On retrouve les 4x4, propres. Montage des tentes puis repas (à 4h) et près midi de farniente, baignade rafraîchissante dans la rivière sous l’œil des autochtones qui découvrent que le touriste n’est pas habitué à se laver dans les torrents de montagne quand il y a du vent. Cléclé n’a pas si froid que ça car elle a optimisé le nombre de trempage dans le torrent (un.). Courte soirée au coin du feu (les touristes ont froid) ; on chante un peu, on fait brûler ses vêtements, c’est fun. La nuit, les loups attaquent le campement (un témoin auditif). Choupinou très déçu parce qu’y voulait les voir aussi.

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Jour 11

Matin gelé (vraiment du givre sur les tentes, nous apercevons d’ailleurs les premiers pingouins). Début de trajet en 4x4, passage chez les voisins pour acheter le mouton. Choupinou va manger les abats (9h). Marche dans la vallée de l’Orkhon. Après le repas chaud (midi), le risque de pluie nous embarque dans les voitures.
Un vent sournois disperse aux quatre lui même les feuilles de pq usagées du choupinou. Celui ci courageusement et discrètement s’en va-t-a leur recherche et les retrouve toutes pour les dissimuler sous une bouse. Choupinou est très content d’avoir évité le scandale qu’on peut imaginer.

Accompagnés par un fort vent, nous partons voir les chutes de l’Orkhon dans une faille volcanique au milieu de la vallée, qui s’est beaucoup élargie. Ravitaillement à Ovt ; passage à la gorge du cadavre ; montage épique des tentes dans un maëlstrom wagnérien. Les éléments raisonnables proposaient de s’abriter derrière les 4x4, disposés stratégiquement en rangée coupe vent avant que chacun s’en aille planter ailleurs. Le choupinou avait raison : le vent tombe la nuit, passant de 130 à 110 km h en rafale. On a ruiné toutes les tentes, de la déformation au trou dans le sur toit dû aux cailloux de survie pour pas s’envoler. Les pauvres petits nyeux sont pleins de poussière c’est terrible (tout le reste aussi mais ça fait pas mal).
On a la preuve que 9 touristes, leurs 3 tables, le cuisinier et ses plaques à pétrole PEUVENT rentrer dans une tente canadienne (la bleue sur les photos).

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Jour 12

Marche dans le champ de lave. Invitation chez les nomades, qui nous montrent comment ils attachent les poulains. Explication du phénomène, que cléclé croyait à tort universellement compréhensible : les poulains attachés ne têtent plus ; dans les heures qui suivent on peut alors traire la mère pour faire l’airag. Choupinou est déçu : n’ayant rien compris il pensait assister à la traite, d’ailleurs la totalité du groupe pensait comme lui. Les poulains sont attachés sur une corde tendue à ras de terre. Ainsi en se promenant on peut voir aux alentours des yourtes des groupes de poulains trop choux. Hélas pas de bonne photo.

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Jour 13

Pique nique au sommet d’une colline à côté d’un tombeau ; dernière marche digestive qui marque la fin du trek ; route jusqu’à Karakorum. Bivouac. Spectacle de jeux mongols : « la pêche au bâton de marche », « l’attrape aigle » nécessitant le concours (passif) d’un morceau de viande et (actif) d’un aigle «  le cheval trampoline » qui consiste à péter le dos du gars qui a perdu à un jeu genre shi fu mi en lui sautant dessus avant de faire le tour de la voiture. La viande nouvellement achetée et stockée dans le frigo mongol (c’est à dire le toit du camion) n’attire cependant pas les aigles mais une meute de grues assoiffées de sang qui paraît il ont peuplé la nuit de leurs cris lancinants. Visite du monument « L’empire des steppes », à la gloire des empires mongols à travers les âges, où l’on découvre que l’on pourrait être mongols depuis le 13e siècle.

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Visite du monastère d’Erden Zuu, toute la matinée : visite des trois Zuu d’architecture chinoise, puis du Latran d’architecture tibétaine encore en activité où l’on s’effare devant les moines corrompus par la modernité (portables) : les temple sont très jolis même si on n’a pas trop d’éléments de comparaison. On voit la dernière tortue marquant les limites l’ancienne capitale, et les chantiers actuels de fouille avec pas grand chose à voir. Achat des cartes postales ! Plus boutique de cochonneries. En partant, on s’arrête pour réparer une roue crevée.
Route du retour vers Ulan Bator.
Nous apercevons les dunes les plus septentrionales du Gobi.
Une barrière sanitaire nous fait perdre contact avec le 4x4 d’intendance, que nous retrouvons fort heureusement avant la tombée de la nuit (ayant peur de se faire engueuler, y sont revenus nous chercher, pensant à raison qu’on avait pas eu leur aléatoire message, laissé aux gars de la désinfection). Bivouac sans point d’eau. Choupinou attrape froid.

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Jour 14

Route jusqu’à la capitale. Arrivée avant midi. On pose le choupinou au lit à l’hotel Bayangol (très bien d’ailleurs 90€, la chambre double où on peut dormirà 4); chacun se douche (ahhhh) puis emploi du temps de ministre. Resto « Modern Nomad », avec barbecue potentiellement typiquement Mongol : on choisit sa viande et ses legumes, le cuisinier fait tout cuire sur une grande plaque métallique ; ENORME glace en dessert. Il faut savoir que la mongolie est réputée pour sa production de glace qui commence à inonder le marché français.
Shopping au magasin d’état, qui en plus d’une patate et de trois carottes propose un étage pour touristes plein de cochonneries, et des produits en cachemire que j’ai pas bien eu le temps de regarder tant pis.

Le choupinou, de son côté, fait le légume cuit (bouillant bouillant) dans la chambre d’hotel.
Après maintes aventures, cléclé et choupinou se retrouvent pour aller au spectacle mongol plus ou moins traditionnel, malheureusement le son pas terrible ne met pas en valeur les champs diphoniques (genre on n’entendait que l’orchestre).
Dîner (toujours sans choupinou) au « qqch tavern » pour un repas européanisé (avec notamment des carottes !!! incroyable non ?). Le groupe apprend que les marmottes de plus en plus sournoises fuient les zones de l’arkhangai pour se regrouper à crocrocland leur pays d’origine pour une opération de grande envergure. Sans blague on n’a pas vu de marmotte parce qu’y en avait pas dans le coin !

Jour 15

Lever à 5 h 40, petit déjeuner et départ pour l’aéroport à 7 heures.
Enregistrement des bagages, le choupinou reconnaît après une douzaine d’annonces son nom annoncé dans l’aéroport pour un problème de bagages vite résolu (malgré son air de terroriste barbu). Le vol n’aura qu’1 heures 30 de retard mais le Tu 214 est loin d’être confortable ; approche asthmatique de Moscou et LE grand moment de la journée : 8 h 30 d’attente dans le Zuper Glauqueski Moskba airport. Après une bière au pub puis un petit plat, le groupe joue les cloches, avant l’embarquement qui pour une fois est fait à l’heure. Retour sans histoire (mais avec odeur des plats de l’aéroflot) vers Paris.

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La faune

Elle se compose, pour les animaux domestiques, de :
- Moutons
- Chèvres
- Chevaux
- Yacks
- Quelques vaches
- Croisements de yacks et de vache (M. Yack x Mme Vache donne des animaux très costauds, grands, utilisés pour tirer les chariots).

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Pour les animaux sauvages, on trouve cervidés, loups, marmottes, chinchillas, et des chevaux de Prejwalski dans une réserve naturelle. Passage de grues, canards, aigles, autres oiseaux non reconnus.

La flore (vues d’ensemble)

La steppe est très variable, parfois fort clairsemée. Les types de végétation, les couleurs, les odeurs varient beaucoup.

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La flore (en gros plan)

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Curiosités, particularités, souvenirs

Le touriste a été frappé par diverses situations/faits.
Ce sont des impressions ressenties, tout à fait personnelles.
La cléclé a beaucoup aimé le contraste dans les parkings des villes traversées, où les chevaux côtoient les motos. Le Jérémy a beaucoup aimé les motos : modèle russe unique, véhicule familial (min 2 pers, jusqu’à 4 passagers).
Le nomade ne rechigne pas à prêter son petit dada, ce qui fait des heureux.


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