Voyage au Japon 2009 Megateuf

2009 au Japon, Hokkaido en voiture

J1 et 2 = J1, Tokyo, toire wa doko desu ka ?

ça y est on est arrivé après un vol sans histoire (mais avec la plèbe pas d'upgrade en business cette fois-ci, une sombre histoire de mot pas mis dans le casier comme il faut).

Vous vous doutez bien qu'avec le décalage horaire, on est tout de même là à avancer avec le frein à main : en arrivant à Tokyo, il est 7 h du matin localement et donc minuit en France, donc on rembraye sur une nouvelle journée sans une longue nuit de sommeil. Le trajet en train de Narita (l'aéroport) jusqu'à la gare de Ueno (1h 30 quand même, on a dû se planter de train) a été fait les yeux fermés.

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Sitôt déposés les bagages à l'hotel (juste à côté de la gare JR de Ueno), nous sommes partis établir un siège de campagne au starbucks.

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Jeu : toi aussi devine ce que qu'est le truc noir presque solide dans mon frappucino (TM) ?

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N'écoutant que notre courage, nous sommes allés prendre nos billets pour Hokkaido : il nous a fallu 1 h ! La guichetière a été super patiente, notre demande semblait un peu trop compliquée....

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Ensuite on s'est trainé jusqu'à Akihabara (le quartier des geeks) parce qu'on avait oublié nos filtres polarisants. Cette emplette terminée, retour à l'hôtel, et comatage ou promenade.

Le parc de Ueno avec un lac couvert de...peut être bien des lotus, je sais plus :

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IMG_0037 Un commissariat de quartier (Koban) entre Ueno et Akihabara :
IMG_0037 Un commissariat de quartier (Koban) entre Ueno et Akihabara :

Bon vu que culturellement, il va rien se passer aujourd'hui, je vais vous parler d'un point très important au Japon : les toilettes.

Quelques éléments de contexte:

* des wc, il y en a partout : dans les gares, les grands magasins, les aéroports, en général, ils sont gratuits, propres, tout le contraire de chez nous.
* la phrase du titre de ce billet signifie : "où sont les toilettes ?", très pratique, croyez-en un spécialiste.
* les wc japonais incluent des technologies de folie, et qui sont loin d'être de simples gadgets. Voici un exemple d'un wc relativement simple de l'aéroport de Narita.

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Chauffage de la lunette (pas super agréable, il faut l'avouer), jet d'eau pour le lavage (eau tiède mais T° non réglable, pression réglable sur 5 niveaux), déodorisant surpuissant (c'est comme ça que ça s'appelle).

D'autres modèles sont plus évolués, permettant de régler la T° du siège et de l'eau, de piloter le jet d'eau qui vient rincer votre postérieur, de déclencher une petite musique qui couvre certains sons, etc...

Ci-dessous le modèle de la chambre d'hôtel, notez la possibilité de modifier la direction du jet en fonction du sexe de la personne concernée.

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J3 : Tokyo, cité improbable

Aujourd'hui, première tentative de lever vers 7 h (pour aller chercher les fameux billets de sumo). Vu les grommellements quasi unanimes, le vrai lever a eu lieu à 10 h.

Départ de 11h du starbucks de la gare de Ueno pour le parc éponyme situé juste à côté. Le parc, assez grand, il faut le dire accueille un zoo, des musées, des sanctuaires, des étangs peuplés de carpes japonaises plutôt grosses et.... des SDF.

Après la traversée du parc, nous entrons dans l'université de Tokyo, vaste quartier avec toutes commodités et très calme par rapport à l'animation habituelle de Tokyo.

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Suivant les conseils des garçons de l'animalerie, nous poursuivons vers l'ouest, pour trouver non pas les grands espaces mais un jardin japonais réputé.

Le quartier où est situé ce jardin donne l'impression qu'il est issu de l'imagination fébrile d'un architecte débutant : le jardin est adjacent au POPB local (dont les nappes de synthés et les boomers viennent troubler le zen de ce petit coin de verdure), un parc d'attraction jouxte l'ensemble avec un grand 8, dont les usagers ne se privent pas d'abreuver les alentours de leurs cris, qui traversent de part en part un immeuble. Une grande roue, des parcs d'attraction et des immeubles de bureaux de taille variée complètent cet ensemble. Le tout est traversé par de grands axes routiers ou par le métro et donne plus l'impression d'avoir été construit là à la va comme je te pousse que de faire partie d'un plan local d'urbanisme.

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Cela dit cela a un charme, celui de la démesure sans doute. De l'écrasement aussi quand les rares cours d'eau déjà défigurés par les berges en béton sont recouverts d'autoponts : et quand on dit autopont ce sont des longs, parfois sur plusieurs niveaux.

copyright : c

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Autres exemples, communs à toutes les villes nippones vues jusqu'à présent : les transfos sur pylônes et les parkings auto superposés.

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Tout ça pour dire que Tokyo donne un sentiment de non-coordination dans son architecture, je ne dirais pas que c'est le grand n'importe quoi mais ça pourrait y ressembler.

Bon sinon le jardin (Koishikawa-Korakuen) est magnifique et peuplé d'autochtones exerçant leur hobby : peinture et photo. Pour cette dernière, on découvre qu'ils sont adeptes de la macro de loin (comme la macro classique mais au 600 mm, ça calme).

Quelques vues du jardin.

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(copyright c)

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Notez le masque anti grippe A sur le pépé assis : beaucoup de ses compatriotes en portent en permanence.

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Le jardiner responsable s'est sans doute suicidé : des taupes dans un parterre de mousses ! Une rareté.

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Suite à cela nous nous dirigeons d'un pas que la fatigue et la faim rendent moins alerte vers le palais impérial. Nous nous restaurons au passage dans un ramen-automatique : on choisit le plat en vitrine, on essaye de trouver le même à la machine automatique (tout est en kanji, ce qui donne des phrases comme "moi je veux un maison-étoile-bonhomme" ou "merde, je retrouve pas le zigouigoui avec un trait comme ça"), on paye, on reçoit une sorte de ticket de métro qu'on donne au cuistot, 30 secondes plus tard, le bol de nouilles chaudes est prêt. Bilan : 330 Y, soit 2,5 euros pour un plat nourrissant et bon dans un endroit propre, imbattable.

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La "vending-machine" (copyright : c) (c'est la photo qui est copyright pas la machine)

L'admission au palais impérial ferme quasiment devant nous, mais le gardien nous laisse entrer, pour les 30 dernières minutes. Promenade à fond de train, juste pour constater que les 6 voies et les buildings modernes côtoient des bâtiments d'architecture plus traditionnelle.

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Retour par Akihabara à la tombée de la nuit avec vue sur le coucher de soleil entre 2 immeubles.

(copyright : c)

Message à caractère privé : désolé H, j'ai pas encore ton putchi-putchi...

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Arrêt dans 2 salles d'arcade pour faire du Gundam. Comme je ne prête pas mon profil à n'importe qui, Hugunkh prend une carte : quelques parties plus tard, la conclusion s'impose : c'est toujours génial, mais avec un mécha sans upgrade, on a du mal à entamer les adversaires, d'autant que le kill semble moins rapide qu'avant et que le team campe derrière les immeubles (*) et que l'adversaire se recharge à la base. Dommage aussi de ne pas pouvoir faire un coop local....

Retour à l'hôtel, où l'on hésite entre rédiger son blog, faire une sieste avant le repas (sachant qu'il est déjà 21h) où ressortir.

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Comme vous pouvez le voir, j'ai choisi la première option...

...Hugunkh dort...

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...d'autres font semblant de lire.

Nouveau jeu : ami lecteur, devine ce que contient cette boîte et à quoi elle sert (parce que moi je l'ignore). Indice : elle était posée à terre dans la chambre et ça ressemble à du charbon.

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Réponse du jeu d'hier: de la pâte de haricots rouges, en plus c'est 60 Y de plus que le frappucino classique.

(*) : si vous n'avez rien compris à cette phrase, c'est pas grave, je l'explique dans un prochain billet.

J4 : de Edo àTokyo

Dimanche.

7 h du matin.

Une nuit courte, le décalage horaire n'ayant pas été totalement résorbé.

Une mission : trouver des places pour LE tournoi de sumo.

Un objectif secondaire : se débrouiller pour que les places en question ne nous ruinent pas.

Autant tuer le suspense, on a réussit.

Donc, sitôt levés, sous un ciel bleu azur (enfin aussi azur que peut être le ciel d'une mégalopole peuplées de millions d'âmes) nous filons en Metro vers Ryogoku où sont situés le Kokugikan et l'Edo-Tokyo Museum.

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Là c'est moi dans le Metro à Ueno, de bon matin, il y a un peu moins de monde.

Le Kokugikan est le siège du tournoi de sumo de septembre : 15 j de combat entre hommes à demi-nus sur de la terre battue.

Il y a déjà du monde. En arrivant tôt nous pouvons avoir des places non réservées aux places les plus éloignées pour 2100 Y (18 euros env), ce qui est vraiment pas cher. Finalement la queue avance vite (peut être les spectateurs sont-ils motivés par le joueur de tambour perché sur sa tour de guet qui imprime un rythme lancinant à l'atmosphère, mais alors vraiment lancinant).

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La tour du tambour
Les bannières des vainqueurs des tournois précédents.

On fois les précieux sésames récupérés, on va petit déjeuner : pas question de passer toute la journée à regarde les matchs de sumo, nous avons prévu de revenir en début d'après-midi pour voir les meilleurs lutteurs.

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Nous visitons donc le musée d'Edo-Tokyo. De l'extérieur, c'est une grosse tortue juchée sur ses 4 pattes.

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De l'intérieur, on découvre une immense salle reconstituant une partie du Nihonbashi (un pont célèbre), un bâtiment de l'ancienne Edo et un de Tokyo.

Alors Edo c'est l'ancien nom de Tokyo. la première partie de la visite (la plus intéressante, il me semble), présente au travers de nombreuses maquettes et objets quotidiens, la vie dans cette grande agglomération.

Différents aspects sont abordés, de l'organisation des quartiers, à l'estampage en passant par la gestion des incendies qui ont tendance à raser annuellement une bonne partie de la ville (tout est en bois...).

Un quartier typique. Les maisons qui donnent sur la rue sont des boutiques, les habitants logent dans les maisonnettes derrière, les commodités sont partagées.
Notez dans la rue principale, l'aqueduc qui dessert le quartier.

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Un exemple d'estampe. En bas de chaque photo, le bloc encreur en bois, au milieu le résultat de ce bloc seul, et en haut le résultat avec les blocs précédents.
Cette estampe est donc composée de 12 blocs.

Une reconstitution d'une librairie.

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Une maquette du nihonbashi et de la vie sur les berges.

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Un plan d'époque en papier et en 3D !

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Ensuite on passe à Tokyo, la ville moderne donc de l'époque Meiji avec l'ouverture vers l'occident aux années 1950 en passant par les raids aériens alliés de 1945 (là encore, la ville est rasée par les bombes incendiaires).

Le musée terminé et sous un soleil toujours présent, nous entrons dans le stade. Avant de prendre nos places, nous nous restaurons : certains prennent le Chanko qui serait le plat typique des sumos (mais j'ai un doute, j'en avais une autre version plus roborative il me semble), une sorte de ragout de plein de trucs (légumes et viandes) accompagnés de riz et d'un oeuf cru.

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Ensuite le grand moment et le premier match. Avant tout sachez que c'est moins chiant que l'on pourrait imaginer : les 2 premières heures ont passé très vite. Ok la 3ème m'a paru longue et j'ai craqué au 1/4 de la quatrième.

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A chaque combat les 2 combattants montent sur le dohyo (le ring) couvert de sable et délimité par des sacs de riz. Ils se saluent et s'engagent dans un combat de regards, ponctué d'assouplissements et de retour au coin pour aller chercher du sel. Ce dernier est jeté sur le dohyo, histoire de faire fuir les démons qui ne seraient pas encore morts d'ennui (non je rigole).

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Il y a une limite de temps à cette phase de guerre froide (4 minutes je crois). Ensuite au signal de l'arbitre, les 2 lutteurs se jettent l'un sur l'autre et 3 secondes plus tard tout est fini. Parfois cela dure près de 30 secondes. Les coups de poings et pieds ne sont pas permis, les coups avec le plat de la main si. La plupart du temps, les 2 lutteurs se neutralisent au corps à corps et essayent de se pousser en dehors du ring. Le premier qui sort (ou qui pose autre chose que le pied par terre) a perdu.

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Les combats s'enchaînent (sur un rythme 4 minutes d'intimidation/ 10 secondes de combat), parfois ponctués de cérémonies pour l'entrée d'une nouvelle catégorie de combattant.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=1VTmlauuy4I

J5: vers le Nord

Journée sous le signe du rail.

9 h de train qui nous ont menés de Tokyo (7:02 à la gare de Ueno) à Tomakomai sur Hokkaido.

Le trajet se fait en Shinkansen (le TGV local) de Ueno jusqu'à Hachinohe. 13 minutes de correspondance plus tard, nous sommes dans une sorte de corail vers Hakodate (de l'autre côté de la mer donc)

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Ci-dessus, un shinkansen E3 (pas certain)

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le shinkansen série 700 au bec d' ornithorynque. Il n'y pas à ergoter, ils sont forts en mecha-design !

Le train au Japon est un peu différent de chez nous : déjà les rames sont plus larges (ou mieux agencées), même en seconde on peut se croiser dans la rangée centrale. Les banquettes sont orientables _au choix_ des passagers vers l'avant ou l'arrière (pas comme chez nous, où ils ont toujours pas compris que personne n'aime avoir un inconnu en face qui souhaite lui aussi étendre ces jambes).

Le contrôleur ne contrôle quasiment pas et ponctue chaque passage dans la rame d'un salut et d'une courbette aux voyageurs.

Les toilettes sont propres (et oui c'est une constante ici) et bien conçue, seule la voiture bar laisse à désirer : il n'y en a pas. Tout se fait en restauration à la place comme dans nos corails ou en TGV 1ère.

Les japonais s'occupent comme ils peuvent, sans trop de bruit, soit en dormant soit en jouant (les DS sont partout).

Et chose incroyable : les trains partent et arrivent à l'heure !

Pour notre seconde correspondance, pas de place réservée, le train est bondé, nous nous décidons pour le couloir entre les voitures 7 et 8. Le trajet dure 2 heures avec un passage bref mais bruyant par le tunnel sous-marin qui relie les 2 îles. J'en profite pour lire "Chronique Japonaise" de Nicolas Bouvier : si vous ne connaissez pas, lisez toute son oeuvre, c'est un ordre !

Une motrice kawai.

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Arrivée à Hokkaido, le paysage ne change pas vraiment : depuis Tokyo, alternent des paysages sur-urbanisés et des campagnes, tout de même assez densément peuplées.

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Ces dernières sont composées de petits villages, petites rizières et petits bosquets. Oui tout est petit, mais on distingue un peu plus loin de grandes montagnes à la silhouette volcanique dont les flancs sont couverts d'une forêt qu'on imagine vigoureuse. A vrai dire, la végétation locale ne fait pas dans la demi-mesure : nous avons l'impression que la flore, vexée d'être sans cesse perturbée par les nouvelles constructions, se venge en transformant le moindre mètre carré laissé libre de béton en forêt impénétrable.

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Le gong à la gare d'Hakodate : tout le monde le prend en photo, alors je fais pareil.

Un dernier train diesel nous permet de relier en 2h30, Hakodate à Tomakomai. Sur ce dernier trajet, le train est quasi vide, ce qui n'était pas le cas des 2 précédents : aujourd'hui ainsi que demain et après-demain sont jours fériés au Japon. Et au Japon, le temps et l'espace sont confondus : ils sont assez peut souvent libres ! Du coup, les Japonais partent par wagons entiers faire du tourisme.

Tomakomai enfin a le charme du ville de province au passé (et sans doute au présent) industriel et dont l'architecture a sans doute été confiée à un fervent admirateur du style soviétique : en un mot comme en cent, c'est pas top.

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Pour vous donner une idée de notre position, on est là :

L'hôtel (un Toyoko, l'équivalent de notre Ibis) est situé juste à côté de la gare, et notre activité de la soirée a consisté à squatter le grand magasin local (avec bornes astro city complètement défoncées, pas pratique pour du manic-shmup ainsi qu'une outrunners d'époque) et à s'y restaurer.

Demain nous récupérons la voiture, ça va être un grand moment.

J6 : sur la route (à gauche)

Aujourd'hui comme prévu, nous avons récupéré la voiture au Toyota Rent-a-car local. Enfin quand je dis comme prévu, je mens un peu : devant le volume de bagage à déplacer, nous étions un peu inquiets quant à la possibilité de tout stocker dans le coffre d'une prius. Quand nous avons vu arriver la voiture (par la prius mais une allion), nous avons demandé si, au cas où, par le plus grand des hasards, sans vouloir déranger, ils auraient pas plus grand : ils avaient et c'est tant mieux.

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Nous sommes donc les heureux loueurs d'une toyota Avensis, un gros break dont le coffre accueille les 4 valises et les 2 plus gros sacs à dos.

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Bizarrement, personne ne s'est battu pour prendre le premier quart... Comme j'avais payé, je m'y suis collé. Au Japon, pour ceux qui l'ignorent encore, on roule à gauche (d'où le titre) et c'est galère... Heureusement nous avons une boîte automatique mais j'avoue que je me mélange toujours les pinceaux entre la commande du clignotant (à gauche euh non à droite du volant enfin pas naturelle quoi) et les essuie-glaces. Pour le reste ça va à peu près, à part que l'on ne maîtrise pas totalement les subtilités du code local.

En tout cas, on roule pas vite, 80 sur autoroute, 40 en ville, 60 entre les 2.

Au niveau gadgets notre Toyota est fantastique, elle possède une caméra de recul qui matérialise la direction prise, plus besoin de regarder en arrière. Pas de connectique pour l'iPod, ça va être la loose au niveau musique.

Sinon le GPS est en VO (en japonais donc) ce qui nécessite une certaine adaptation avant de réussir à lui assigner un objectif.

A part récupérer la voiture, qu'a-t'on fait ? Ben de la route, environ 250 km, pas très vite en longeant la mer tout d'abord puis en prenant des petites routes.

3 caractéristiques majeures :

* c'est très vert et la végétation est toujours luxuriante. Il faut dire que c'est humide, des gouttes de pluie percutent le pare-brise, et la route est détrempée.
* Il y a des chevaux partout. Vu les races (et les hippodromes) ils sont élevés pour la course, hobby dont les japonais semblent friands.
* les exploitations agricoles ont un petit air de Vermont, USA. Il faut dire que l’agriculture intensive a été développée au 19ème siècle dans Hokkaido sous les conseils d’agronomes américains. Du coup,on retrouve les formes typiques des granges et silos américains en pleine campagne nippone.

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Au niveau de la mer, rien à signaler : pas  de belle plage, quelques villages de pécheurs que même Thalassa n’a jamais dû visiter, la route, le chemin de fer et des brises-lames.

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Nous arrivons le soir à Obihiro : même constat que Tomakomai, la veille, la ville n’est pas terrible. Nous logeons cette fois à l’extérieur de la cité dans une auberge de jeunesse.

Nous y croisons un couple de jeunes français qui font le trajet en sens inverse et en transport en commun (ce qui est beaucoup plus dur, niveau logistique).

Petite pause on va dîner en ville (yeah Ohibiro by night !!)

Je reviens tout juste du bain commun à la japonaise, une chouette tradition que je vais m’empresser de vous raconter.

Bon donc, le bain à la japonaise, comment ça marche ?

- d’abord on se désappe entièrement dans le vestibule. Toutes les affaires dans un petit panier en plastique, et on entre nu comme Adam (ou Eve ça dépend) dans la salle principale.
- cette dernière contient plusieurs pommeaux de douche (1 par personne) et un bain.
- On se douche et savonne abondamment de la tête au pied, plusieurs fois si nécessaires, faut que ça brille.
- Une fois propre et rincé, on a le droit de rentrer dans le bain chaud. La baignoire est grande (2 à 3 personnes) jusqu’aux épaules et surtout très chaude… 
- on ressort alors, on peut alors se rincer une nouvelle fois et on a enfin le droit de se sécher et rhabiller.

Conclusion : le bain prend du temps et le caractère commun facilite l’instauration éventuelle d’un lien social. Les bains, en tout cas ici, ne sont pas mixtes mais j’ai cru comprendre qu’historiquement c’était le cas : la séparation était une concession faite à la pudeur naturelle des occidentaux.

PS : désolé pas de photo des bains, bande d’esprits mal tournés !

J7 : vers Kushiro

En écartant les rideaux de l'auberge ce matin, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir des arbres baignés de soleil : enfin ! Depuis une semaine au Japon, le ciel bleu s'était fait particulièrement discret.

Après un copieux petit déjeuner, nous avons pris la route vers Kushiro, charmante bourgade située à l'est d'Hokkaido. Enfin, j'écris charmante bourgade, mais malheureusement, on retrouve dans Kushiro tout ce qu'on a pas vraiment apprécié à Tomakomai et Obihiro : architecturalement, il n'y a pas grand chose à voir, et les industries toutes proches (en fait dans la ville) répandent dans l'air des vapeurs pas vraiment délétères mais parfois nauséabondes.

Lors de ce trajet, encore quelques fermes d'inspiration nord-américaine et petite trempette dans l'océan :

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Des ramasseurs de..on sait pas probablement des coquillages qui vivent dans la vase.

Le sable est en fait du galet sombre et relativement fin, la température de l'eau est disons relativement dissuasive.

D'un autre côté, nous ne sommes pas là pour ça, Kushiro est notre base arrière de la journée pour visiter les marais situés au nord et réputés pour leurs grues.

Nous partons pour quelques marches autour des lacs et marais. Je parle de marches mais le terme est un peu usurpé, il s'agit à chaque fois de balladounettes de quelques centaines de mètres (chemin très bien aménagé et toilettes tous les 100 m, nous sommes bien au Japon) pour atteindre le point de vue.

Belle lumière avec une brume de mer qui se montre cependant de plus en plus envahissante. Nous apercevons des cervidés (dont un troupeau presque trop gros pour être honnête, je soupçonne la présence d'une colonie de vacances des daims de Nara) beaucoup de libellules, des moustiques mais aucune grue.

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Dans le lointain on devine quelques cônes volcaniques et on pressent les couleurs de l'automne qui commencent à apparaître sur certains arbres (belle périphrase pour dire qu'en fait à part 2 ou 3 arbres rouges, tout est vert).

Le passage à Kushiro est aussi l'occasion de constater que si la voiture est un moyen de transport pratique dans les grands espaces d'Hokkaido, en ville c'est une autre paire de manches. Il faut savoir que les villes Japonaises avec leurs rues larges et tirées au cordeau n'ont pas de place de stationnement. Tout se fait dans des parkings privés ou publics le plus souvent payants. Ce qui fait que même pour déposer des valises rapidement à l'hôtel, cela devient compliqué : en gros, si on se fait repérer par un gardin de parking, c'est l'éjection directe puis le manège autour du pâté de maisons en attendant.

A priori certains japonais semblent se garer en double file : comme personne ne klaxonne jamais (mais en cas de danger grave et immédiat), impossible de savoir s'il s'agit là de grossiers personnages dont la conduite ne saurait être tolérée ou si cela ne perturbe personne.

Pour nous, c'est toujours un peu gênant de savoir ce qu'on peut ou pas faire, du coup nous n'osons pas trop reproduire ce comportement. Au japon on peut tout faire sauf mauvaise impression".

Là encore ceci étant dit, je crois que voyager en train/bus à Hokkaido réclame une organisation que nous n'avons pas et que la voiture reste indispensable.

Petite anecdote sur notre Toyota, elle arbore fièrement un autocollant "made in Europe", no comment...

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PS : un nouveau panneau de contrôle de quoi vous savez. Notez le bouton vert en haut à droite qui commande mécaniquement la poignée de la chasse d'eau...

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J8 : dans le brouillard

Ce matin, la nuit a fini très tôt : vers 6 H 15, l'objectif étant de profiter au maximum de la lumière de l'astre solaire. Malheureusement, le plafond était bas et l'atmosphère humide.

Petit déjeuner japonais vite pris, nous partons vers les marais de Kushiro pour une petite ballade (4-5 km) sous les attaques de dangereux insectes suceurs de sang (des moustiques quoi). L'objectif initial est d'observer des grues : bon il y en avait pas et vu la végétation et le brouillard, y-en aurait-il eu que nous ne les aurions certainement pas entre-aperçu.

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La végétation est très dense, essences de chênes majoritairement avec des plantes (sans doute des rhizomes) qui couvrent la moindre parcelle laissée libre par le chemin et les plate-formes d'observation des grues. Le chemin est toujours super bien aménagé avec planches, marches et ponts suspendus quand c'est nécessaire.

Nous reprenons ensuite la voiture et nous voyons des grues partout dans les champs, comme quoi c'est quand on les cherche pas qu'on les trouve.

Je ne vais pas vous faire une monographie sur la grue du Japon mais c'est un oiseau dont la symbolique est très forte ici (l'équivalent de la cigogne en Alsace).

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La route se poursuit vers Utoro, au porte de la péninsule de Shiretoko.Le paysage change progressivement, les premiers contreforts montagneux apparaissent.

Nous décidons de prendre la route côtière pour le panorama (et parce que le ciel est un peu plus dégagé de ce côté).

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Au large, l'île de Kunashiri

Des dragontooth destinées à briser les vagues.

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Arrivé à Shiretoko, la route serpente dans des vallées de plus en plus encaissées, les arbres commencent à rougir et les lambeaux de brumes s'accrochent au sommet.

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La péninsule de Shiretoko est -selon nos guides- l'un des des endroits les plus sauvages du Japon et nous avons choisi d'y séjourner 3 jours pour faire des randos.

Nous arrivons à Utoro à la tombée de la nuit, l'hôtel est assez classieux, la chambre pour 4 contient 2 lits et 2 futons dans un coin japonais de 8 tatami : très chouette ! Bien sûr, vue sur la mer toute proche.

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Nous profitons du onsen situé dans l'hôtel : grande salle avec 3 bassins, un sauna et un bassin extérieur, les filles ont la même chose de leur côté. A la sortie, des bornes d'arcade pour chacun d'entre nous :un virtua cop pour Hugunkh et Freud, un bust-a-move pour cléclé et un striker 1945 pour moi. Si ce n'est pas le paradis ça y ressemble beaucoup ! (quoique j'aurais peut être préféré un Mushihime sama mais faut pas trop demander)

En revenant du dîner, nous découvrons que les futons ont été préparés en notre absence : il n'y a pas à dire, ils sont très forts.

Remarque : finalement les daims, il y en a partout même le long de la route. On peut s'arrêter, klaxonner à côté, ils ne bougent pas...

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Un dernier washlet pour la route :

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J9 : le Japon rêvé (côté nature)

Plus le séjour avance, plus nous nous levons tôt. Cette fois, c'est à 5 h 40 que nous avons lancé la machine : le temps était au beau et il fallait en profiter.

1 h après, nous mettons les voiles et montons rapidement vers les montagnes toutes proches. Objectif de la journée : le mont Rausu (1661 m).

900 m de dénivellé et 6 de ballade. La lumière matinale est magnifique et nous débutons l'ascension dans de belles forêt parmi les bouleaux et les mousses. Devant la montagne, derrière la mer.

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Les couleurs de l'automne sont bien présentes, parfois une odeur souffrée nous titille les narines, il faut dire que les sources d'eau chaude sont légions dans la zone.

La péninsule de Shiretoko est classée World Nature Heritage et franchement ça le mérite. La montée est raide, peu de bruit autour si ce n'est les clochettes dont se parent les touristes afin d'effrayer les ours locaux (qui comme chacun sait ont une peur bleue des petites clochettes). On a parfois l'impression de dépasser un troupeau de vaches en route pour les alpages. Des ours ont effectivement été repérés ces derniers jours à proximité : personnellement je préfère les voir que les effrayer mais j'ai l'impression d'être le seul dans ce cas.

Pendant la montée, les nuages arrivent et nous parvenons au col dans la brume et le vent. La température ressentie est en chute libre mais nous décidons de continuer malgré les couinements répétées de la roue gauche de Freud (bientôt rejoint par la droite).

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Un starbuck d'altitude bien mérité.

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La suite se passe dans la brume épaisse dans un tapis de junupérus et de rhododendrons de plus en plus petits, puis dans un chaos basaltique (enfin je pense) qui nous oblige à faire (un peu) d'escalade.

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Nous arrivons au sommet sans trop nous en rendre compte, visibilité à 10 m et vent plutôt fort. A priori, c'est très escarpé des 2 côtés et les blocs semblent assez enclins à suivre les lois de la gravité.

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Nous redescendons vite en évitant de tomber parmi la rocaille et pique-niquons une fois le couvert des arbres atteint. Les nuages ne sont plus présents à ces altitudes et nous permettent d'admirer une fois encore la grande bleue.

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Parvenus en bas, nous nous délassons nos petits pieds meutris dans une source d'eau chaude aimablement mise à disposition.

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Nous décidons de profiter de la belle lumière du soir pour visiter les 5 lacs de Shiretoko situés à quelques encablures.

Il y a du monde, des bus et beaucoup de touristes : comme nous arrivons tard, ils sont déjà sur le départ, nous laissant profiter de l'atmosphère sereine des lieux.

Nous nous promenons dans ces paysages comme dans un gigantesques jardin à bonsaïs. Les lacs sont magnifiques et reflètent les montagnes toutes proches. Comme pour nous narguer le Mont Rausu est maintenant dégagé : malheureusement nous n'aurions pas pu en profiter, l'heure tardive ne nous aurait pas permis de descendre avant la nuit.

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Nous faisons le tour des lacs non sans abondamment mitrailler les lieux avant de nous faire faire évacuer par un garde équipé d'un localisateur à ours, des panneaux interdisent maintenant l'accès au site.

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Nous rentrons à l'hôtel pour plonger dans le onsen.

Fin de la journée.

J 10 : histoires d'eau

Aïe ce matin, nous avons loupé le réveil, départ 9 h. Nous devons en plus ravitailler l'avensis : je m'arrête à la station. 2 japonais arrivent en courant (en fait se jettent sur moi) pour tout prendre en charge le plein mais aussi les vitres, même pas besoin de descendre de la voiture.

Déjà les nuages se sont déployés en ordre de bataille.

Faisant fi de ce sombre présage, nous nous dirigeons vers la cascade de Furepe : située à quelques encablures du visitor center de la côté Ouest de la péninsule, elle est nichée au fond d'une petite crique et se jette donc directement dans la mer.

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Le vent repousse provisoirement les nuages et nous fait découvrir une étendue marine d'un beau bleu/vert.

Nous reprenons la route, direction l'autre visitor center pour une autre cascade, Kumagoe et un geyser. La cascade, haute d'une quinzaine de mètres, est en pleine montagne et débouche sur un marais où se reflète les bouleaux.

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Le geyser, en revanche, était en panne : il n'a plus éructé depuis le début de l'année et ne laisse entrevoir que quelques fumerolles comme des lambeaux de sa gloire passée.

Nous poursuivons alors vers l'est et arrivons à Rausu. Nous montons à l'école du village où est situé le point de départ d'un petit sentier permettant d'accéder à un panorama. Quand je dis nous montons, ce n'est pas une image, l'école est situé sur une colline afin de se prémunir des tsunamis (qui n'arrivent qu'en horaire scolaire bien sûr).

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Nous pique-niquons à côté d'un petit phare qui se trouve aussi être un point d'observation pour les baleines. Nous n'en apercevons aucune mais constatons que certains professeurs sont manifestement prêts à tout pour faire découvrir les merveilles de la nature à leurs étudiantes....

Une dernière avancée vers le nord-est nous emmène au bout du monde ; du moins au bout de la route. Nous n'en attendions rien de spécial mais avons été surpris.

Dans une rivière de 15-20 cm de profondeur, des dizaines de saumons tentent de remonter le courant en sautant parfois des chutes de plus de 60-80 centimètres. Magnifique spectable donc, beau et un peu triste à la fois de ces saumons qui jettent leur dernière force pour tenter de revoir les vertes prairies (ou les bleus lacs) qui les ont vu naître, tout cela pour perpétuer l'espèce. Heureusement que nous autres, nous n'avons pas ce genre ce vie, n'est-ce pas ? hein, n'est-ce pas ?

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Le temps se rafraîchit encore, aidé en cela par un vent à décorner les boeufs. Les portes étant manifestement trop basses au Japon, nous rentrons pour la nuit avec un blessé grave (*).

J11 : le Japon rêvé (episode 2)"

Pour compenser le lever tardif de la veille, départ à 5h 05 pour le lac Rausu. Le soleil est déjà assez haut dans le ciel mais les nuages et la brume répondent aussi présents au grand désespoir de notre pilote préféré qui trouve que décidément ce serait mieux avec du soleil.

Le lac est situé au bout d'un chemin serpentant parmi des mares et les étangs et dont la caractéristique principale est l'humidité. Les feuilles recouvertes d'eau nous aspergent généreusement et le petit vent qui se lève n'arrange pas les choses.

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L'ambiance qui se dégage de tout cela (cad la brume, le vent, les feuillages d'automne, le calme) me plaît tout particulièrement. Pour d'autres, c'était juste humide et glacial avec des couleurs de chiottes (sic). Le Japon est, comme l'Islande, un pays qui sait charmer le visiteur même sous une pluie battante. Ici, on ne trouve pas forcément de paysages grandioses qui en mettent plein la vue mais une sorte de magie qui parle à celui qui prend la peine de la chercher (en tout cas, elle me parle à moi, même si ça rend pas sur les photos).

Après cet épisode, trajet en voiture jusqu'au lac mashu. Magnifique lac d'un bleu....enfin très bleu quoi et flanqué d'un cratère. Nous en faisons le tour en n'omettant aucun des points de vue proposés et en perdant au passage 25% de notre effectif à la gare JR de Mashu.

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Refusant de capituler, nous nous dirigeons vers le lac Kusharo que nous contemplons depuis le panorama spécialement aménagé (avec boutique de souvenirs à la c.. mais vous comprenez c'est trop chou).

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L'hôtel de ce soir est un full-japanese-style avec toilettes sur le palier, chambre de 2,5m de large (mais heureusement assez longue), bains publics uniquement et personnel attentionné parlant uniquement japonais.

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J13 : Aoi kaze ga ima

Beau temps sur Hokkaïdo (d'où le titre signifiant approximativement, le vent est bleu maintenant), la randonnée autour du lac Mashu que nous avons dû annuler hier est possible aujourd'hui. Ni une, ni deux, nous nous rendons sur place pour une balade de 15 km sur la ligne de crête du cratère. En chemin, nous apercevons le mont Iwo dont je vous parlais hier :

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Le soleil brille mais le vent ne semble pas vouloir se faire piquer la vedette. Nous marchons toujours parmi les mêmes herbes qui nous environnent depuis notre arrivée à Hokkaïdo et dont nous ignorons encore le nom et les bouleaux. Les derniers 300 m ont un beau dénivelé qui permet d'atteindre le sommet du cratère adjacent au lac Mashu et d'avoir une vue à 360° sur Hokkaido : nous apercevons la mer des 2 côtés et le volcan Akan.

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le lac Mashu

le lac Mashu

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devinez de quel lac il s'agit ?

bravo, c'est bien le lac Mashu

le lac euh j'ai oublié son nom...Mashu je crois

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ça y est, on est au sommet, Yoshi est content.
Derrière, on voit un lac quelconque. ah non c'est le lac Mashu

Cela tombe bien car nous allons justement nous y rendre : le volcan Akan est situé à côté d'un lac éponyme célèbre dans le monde entier (enfin en tout cas au Japon) pour ses marimos. Il s'agit de petites boules poilues et vertes, formées par des algues photosynthétiques et qui ne se développement que dans ce lac. Une abondante industrie touristique s'est développée autour : nous devons prendre le bateau pour 1h 30 de croisière et nous rendre sur la seule île du lac ou comme par hasard se trouve le musée consacré à ces marimos. La visite se fait au rythme japonais (15 minutes) pour visiter l'unique pièce du musée et paf tout le monde est dans le bateau. J'y passe d'ailleurs pour un gros pervers en essayant de photographier le groupe de collégiens et collégiennes en uniforme qui compose le reste du panel de touristes. Dans le bateau, je manque aussi perdre 12 points de hardcore à la 4 ème écoute de la chanson "marimo yo" chantée d'une voix aussi lancinante que les violons qui l'accompagnent et qui vous donne plutôt envie de faire taire à jamais la cantatrice à grands coups de marimos dans la tronche.

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Le volcan Akan

Un gros marimo et les petits

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un tas de marimos (certains pensent que le marimo est une crotte du Nessie local)

De jeunes japonaises en admiration devant un très gros marimo...

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Bon autant l'avouer, j'ai un gros doute sur la véracité de ces marimos :

* pourquoi ne sont-ils présents que dans ce lac ?
* pourquoi ce nom débile ?
* Pourquoi cette forme sphérique (que je comprendrais bien pour un organisme unique mais que j'ai du mal à envisager pour un amas multi-organismes).
* Comment expliquer leur croissance années après années, certains marimos auraient 200 ans ? Quel est le nucléus d'origine ?
* serait-on en train de nous mentir ? Comme par hasard c'est le premier soir où nous n'avons pas Internet à l'hôtel...vont-ils essayer de me supprimer ?

Bon ensuite je peux me tromper, mais j'aimerais quand même avoir un peu plus d'explications sur le sujet.

Allez une vidéo des marimos dansants :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=jz9wzOAJ5MQ

J14 : journée de m......(*)

Déjà, pour une randonnée en montagne, être à 9h30 au pied du téléphérique, ça fait pas sérieux, surtout quand on estime (au pif et sans carte) la durée de la rando à 6 heures.

Une fois le dit téléphérique pris (ainsi que le télésiège qui le suit), nous sommes à pied d'oeuvre à 10 h 15 pour 45 minutes de montée assez raide (450 m de dénivelés en 1700m) mais bien aménagée. Objectif : le mont Kurodake qui culmine à 1984 m (moi aussi je trouve ça louche).

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Dans le télésiège, les grands touchent parfois terre...

Nous croisons de nombreux touristes japonais qui sont déjà à la redescente. En montagne on croise 2 types de touristes locaux :

* les smarts : qui sont habillés très classe, en chaussures de ville avec pantalons de toiles et chemises et qui parviennent à garder tout cela propre malgré la boue (c'est un mystère pour moi).
* les warriors qui sont équipés de la tête au pied pour attaquer l'Everest : GTX 3 couches, pantalon du même acabit et guêtres, chaussures coquées de haute montagne, et bâtons de marche. Je passe sur les moufles, bonnets, écharpes. Je pense que dans le sac on trouve aussi des crampons.

Entre ces 2 extrêmes, il n'y a rien..et dans la plupart des cas, les 2 vont aux mêmes endroits...

Bon donc, nous arrivons au sommet et c'est beau. Mais c'est aussi très venteux...d'ailleurs, autant tuer le suspense tout de suite, le vent ne vas pas nous quitter de la journée.

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Nous continuons sur 800 m pour atteindre un refuge où nous trouvons enfin la carte de la randon (toi aussi ami lecteur prend ton chapeau vert, retourne-toi, sifflote et lève les bras bien haut en souriant).

Maintenant on a les timings et c'est short pour la faire à la Van Helsing (cad arriver avant le coucher du soleil). Donc, on y va la fleur au fusil et c'est là que les problèmes commencent. Enfin quand je dis les problèmes, je veux parler des mes problèmes : au bout de 500 m, je me vautre et me déboîte un peu le dos, c'est la galère...C'est pas grave, je continue et paf revautrage, mal...bon je passe y'en a eu 6 (oui j'étais pas bien) (**) . Bon donc la rando : vu qu'il y avait plein de vent, on a pris le chemin des crêtes (pas con ça, tout le monde sait bien que sur les crêtes il n'y a jamais de vent). L'avantage c'est que c'était plus court : l'inconvénient, bah, c'est tout le reste. Entre 2 bourrasques, nous avons eu le temps d'apercevoir de jolis paysages, de monter (plusieurs fois), de descendre (plusieurs fois aussi), de traverser des rivières, de faire une belle descente parmi les cheminées de soufre et de croiser un australien (enfin un anglo-saxon) qui n'avait qu'une petite polaire, un bonnet et qui en savait encore moins que nous sur sa destination (ce qui n'est pas loin d'être un exploit), à part ça, il trouvait que c'était un "peu windy" (tu parles) et qu'on allait rencontrer une montée un peu raide (une horreur).

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La descente se fait via un téléphérique vers Asahidake où nous attend une auberge de jeunesse de grande classe (ils avaient même une tireuse) mais un peu chère aussi (en fait plus chère que nos hôtels précédents).

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Le coucher de soleil vu depuis la tour de l'auberge.

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Quelques détails sur la ballade :

Ami lecteur, si tu ne prévois pas de faire la rando Sounkyo > Asahidake et retour, tu peux passer ce paragraphe pour découvrir à quoi correspondent les astérisques que j'ai placées dans le texte.

Tarifs et horaires téléphériques et télésièges de Sounkyo
Les mêmes pour Asahidake

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Le télésiège de Sounkyo permet d'éviter une marche de 20 minutes à la descente (30 à la montée). Personnellement, on a pris les téléphériques à chaque fois et le télésiège à la montée (vu qu'on était à la bourre).

Le schéma du périple avec les durées (très approximatives) :

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Une fois en haut, plusieurs chemins s'offrent à vous : prévoir entre 3h et 4h suivant votre choix.

La seule carte que nous avions à l'origine :

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Sounkyo est en haut à droit, Asahidake est en bas à gauche. Le chemin que nous avons pris à l'aller est celui au sud entre les 2 refuges (petites maisons rouges)

(*) : ami lecteur, sauras-tu découvrir le mot caché du titre ? Un indice, ce n'est ni mérou ni merlan.

(**) : je dois avouer que j'étais tellement mort de honte à l'idée de décrire un éventuel abandon que j'ai continué.

J15 : le retour de la veille

Aujourd'hui ce n'est pas compliqué : il fallait rentrer à Sounkyo (c'était obligatoire, la voiture y était).

Cette fois, on sait ce qui nous attend. Cependant, le vent ne sera pas de la partie et en plus il fait beau.

Nous prenons donc le téléphérique pour atteindre le contrefort du volcan avant de partir sur le chemin qui le contourne par le nord.

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Le paysage est magnifique, de belles couleurs de roches s'harmonisent avec le ciel et la végétation, les oiseaux chantent tout va bien. Et là vous vous dites "et soudain c'est le drame" ?

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Le volcan Asahi et ses fumeurs (pris volontairement en contre-jour, parce que j'aime bien l'effet).

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Un chipmunk (décidément cette année on en voit partout)

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Ben non même pas, nous remontons une rivière et trouvons un onsen naturel où nous baignons nos pieds (pas très longtemps parce que c'est super chaud).

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En vrai l'eau est jaune pâle mais le capteur CCD n'y est pas très sensible.

Le onsen "bain de pieds" qui sent bon l'oeuf pourri.

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La rando continue avec toujours de beaux panoramas, en fait je vais juste mettre les photos, il n'y a pas grand chose à rajouter. Le soleil éclaire tout cela avec une lueur qui fait déjà penser à un jour d'hiver (un dimanche après-midi plus exactement, avant de retourner au boulot mais ce qui est cool c'est qu'on ne retourne pas au boulot !!!).

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marche parmi un champs de lave.

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Là encore, les couleurs ne sortent pas trop : pas d'inquiétude je vais tout resaturer sous Photoshop.

Là par contre, on voit bien le rouge.

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Arrivée le soir à Sounkyo pour ce qui sera sans doute le dernier onsen de notre séjour.

J16 : on va tenter de meubler...

Nous quittons Sounkyo de bon matin non sans passer par les fameuses gorges du même nom.

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Je découvre en quittant la chambre, un accessoire culte, le gratte-dos pliable, démonstration :

plié

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Déplié

En action

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Au 7 eleven, nous avons l'occasion de nous rendre compte que nous allons manquer une grosse soirée de prehistorik-death-metal-core, car le bien connu groupe, oh et puis non, je vous laisse découvrir l'affiche, est de passage en ville :

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Mais comment choisissent-ils leurs noms ?

La route d'aujourd'hui va nous mener en 270 km à Tomakomai (si si vous savez la ville toute moche du départ) en passant par Sapporo.
Cette dernière est la plus grande ville de l'île : nous nous arrêtons pour manger un roboratif katsudon (plat que nous n'avons pas eu l'occasion de savourer depuis quelques jours), ça fait du bien : il se met à pleuvoir, on repart.

La fameuse tour de sapporo (enfin je sais pas si elle est si fameuse que ça)

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Comme nous sommes très bien organisés (comment ça, ça ne se voit pas ?), nous passons par le lac Shikotsu pour récupérer les plans de randos des jours suivants (oui, nous apprenons de nos erreurs).
Le lac est sans doute joli mais sous une pluie battante, ça donne pas envie.

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Il faut savoir qu'on a, là encore, affaire à un lac volcanique dont la forme actuelle résulte de multiples éruptions :

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il y a 40000 ans :
Il y a un lac qui est déjà dans un relief en forme de cratère (mais l'origine n'est pas expliquée)

Il y a 20000 ans : un volcan s'éveille mais comme il n'y a personne, aucun être ne s'éteint.

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13000 ans
Un 2ème volcan s'éveille.

9000 ans :
Les 2 redémarrent, le lac prend sa forme actuelle. Plus d'infos à partir de demain, on va y randonner.

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Sinon nous croisons aussi d'innombrables travaux routiers qui illustrent à merveille la tendance japonaise à en faire des tonnes : les chantiers sont signalés dans une débauche de sons et lumières, dessins mignonnets, écrans lumineux, vrais travailleurs qui jouent de leurs drapeaux.

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j'aime bien l'effet sous la pluie.

Alors là ça se voit pas mais l'écran derrière le préposé qui nous salue en s'inclinant affiche aussi un préposé virtuel qui reproduit les mêmes gestes...

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Au fait, je vous ai raconté le plein d'essence ? Vous savez dès que vous entrez sur la station-service 2 employés se ruent sur votre voiture, vous demandent quel fuel vous voulez et combien, vous font les vitres, tout ça sans que vous ayez à bouger votre séant ? Ah si faut quand même payer et appuyer sur l'ouverture du réservoir. Ce matin, ils ont même poussé le vice jusqu'à appuyer sur le bouton qui commande le feu rouge lorsque nous sommes sortis...et tout ça sans pourboire, franchement ça fait un peu trop...

Ensuite, nous sommes quand même arrivés à Tomakomai en nous perdant un peu dans la zone industrielle, l'occasion de voir passer un train sous la pluie et de poursuivre une voiture de police dont l'occupant semblait encore plus paumé que nous (j'avais prévenu, je meuble) :

le train

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la voiture de police

Là il lit une carte après avoir fait un demi-tour comme un gaijin devant nous.

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J17 : sur la montagne du destin

Le déluge s'est arrêté pendant la nuit. Nous partons pour le lac Shikotsu tout proche,notre première balade doit nous mener sur le toujours actif volcan Tarumae.

La piste de terre une fois trouvée, nous nous garons au parking au pied du volcan et entamons la montée avec une vue dégagée sur lac et la région de Tomakomai.

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Parvenus au bord du cratère, un spectacle magnifique nous attend : un énorme dôme de lave volcanique, constitué de roches sombres et découpées culmine au beau milieu du cratère. Il n'y a pas à tergiverser : c'est impressionnant. D'ailleurs, une envie folle me prend de monter sur mon fidèle destrier, de prendre une épée et de jeter le premier anneau qui traîne au fin fond d'une des cavernes qui doit forcément traverser ce bloc.

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Le dôme et les cheminées de soufre.

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D'ailleurs les Yosis ne s'y sont pas trompés : Yoshi rouge a enfourché sa monture (ici Yoshi jaune) et foncé vers son destin (non ils ne font pas de cochoncetés bande d'esprits mal tournés).

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Nous faisons le tour du cratère avant de diverger vers la montagne Fuppushidake. En attaquant sa pente, nous sommes surpris par une averse (enfin surpris n'est pas le bon terme, on la voyait venir la pluie), nous rebroussons chemin et redescendons vers le parking.

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En voiture, nous nous dirigeons vers Koke no domon, un slot canyon dont les parois sont recouvertes de mousses. Malheureusement, le canyon est cassé (décidément dans ce pays, les geysers sont cassés, les canyons sont cassés, tout est cassé :-)) et seule l'entrée peut être observée depuis une plate-forme.

l'entrée : en vrai cela fait 9m de haut et 2 m de large.

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Nous continuons vers l'ouest et la cascade de Bifue accessible après 15 minutes de marche sur des sentiers rendus quelque peu glissants par la pluie.

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Pour finir la journée (et faire passer une partie du voyage en note de frais) nous visitons la centrale hydroélectrique locale qui alimente la papeterie de Tomakomai. Bon en fait, on ignorait que c'était une centrale, on avait compris que c'étaient des gorges.

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Le schéma du réseau

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Bon chef, ça passe quand même pour la note de frais ?

J18 : un dernier volcan pour la route

Nous rentrons à Tomakomai avec la nuit après avoir jeté un dernier coup d'oeil au lac Shikotsu.

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J18 : un dernier volcan pour la route

Encore une journée annoncée comme mauvaise et qui débute sous un ciel azur. Cependant, elle a bien fini sous la pluie, ils n'avaient pas totalement tort...

Le parc de Shikotsu-Toya contient 2 lacs majeurs : Shikotsu et .... Toya, bravo.

Le volcan de la veille dominant Tomakomai.

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Nous avons donc consacré la journée au second : après 1 petite heure d'autoroute (très chiant, 80 km/h maxi, tout le monde roule au moins à 120), nous sommes arrivés au pied du Usuzan, un volcan étant entré en éruption 4 fois au cours du siècle dernier.

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en bas du volcan principal, un cône rouge résultant de l'activité volcanique de 1943-1944. Il a "poussé" en moins de 2 ans !

Un problème récurrent pour nous au Japon : tu crois que c'est écrit "dangereux, interdit, cassez-vous" ou "Entrée autorisée" ?

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Autant le dire tout de suite, le lac Toya est très très touristique, d'ailleurs nous n'avons pas vu beaucoup de Japonais mais surtout des chinois et thaïlandais. Pour monter sur le cône volcanique principal, le téléphérique est obligatoire (il y a peut être un chemin mais nous n'avons pas cherché), un chemin permet ensuite de parcourir 1/4 de la circonférence du cratère. Le paysage est joli, moins saisissant que le veille, avec cependant un panorama sur la mer toute proche avec Honshu en arrière-plan et sur le lac Toya et Youteizan (autre volcan qui domine toute la région).

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L'escalier sans fin qui permet de descendre dans le cratère (avant de remonter de suite ne rêvons pas)

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Une fois redescendus, nous entamons sous une pluie battante le tour du lac : nous abandonnons vite et rebroussons chemin vers Tomakomai où nous devons rendre la voiture avant 18 h.

Vu la pluie qui tombe, nous revenons sur notre résolution de laver la Toyota avant de la rendre (bon elle était quand même moins sale que la Subaru).

Nous achetons au passage des pommes de la région : énormes, rouges,et surtout super bonnes, des dizaines de petites cahutes en vendent tout au long de la route.

Bilan :2266 km parcourus en 12 j 7h et 20 minutes.

Une confirmation : le Japon est le seul pays au monde, où on vous surclasse gratuitement la voiture parce qu'on a fait une petite moue dubitative devant la taille du coffre, qu'on ne vous dit rien parce que la voiture est crade et qu'on vous file des parapluies pour rentrer chez vous à pied sous le déluge.

Sinon, la Toyota Avensis, c'est bien et ça freine bien (ça c'est important quand un type consciencieusement arrêté au stop se ravise et vous coupe la route...), on en redemandera une.

Dernière curiosité automobile : les garages verticaux (encore un truc gratuit chez Toyoko). On gare sa voiture sur un pont mobile, elle pivote de 90°C et s'insère ainsi dans une chaine de voiture organisée verticalement.

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Le schéma de principe

J18-2 : Tomakomaï by night

Nous sommes allés manger dans une sorte de burger sur plaque chauffante qui attirait tous les jeunes du coin. Un décorum exotisant (cad tout ce qu'ils ont pu trouver avec un air européen) nous y accueillait. Bon c'était gras, je sais pas comment ils et elles font pour rester si fins avec ce genre de resto..

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Sinon ensuite, ben on s'embête un peu...

J19 : Hokkaïdo, suite et fin

Nous quittons Hokkaïdo par train pour nous rendre à Sendai. Quand je dis nous quittons, cela a été un peu plus compliqué que ça...Le premier train ayant eu du retard (et oui même au Japon ça arrive), nous avons loupé notre correspondance à Hakodate et par là même, le Shinkansen à Hachinohe : super journée dans les trains de 9 h 30 à 18 h 30... bon c'est pas grave ça fait partie des imprévus de tout voyage qui se respecte.

Avant de partir et comme pour nous saluer, la terre a tremblé : un séisme de magnitude 5 dont l'épicentre était situé à 55 km au sud de Sapporo (donc quasiment sous Tomakomai) a eu lieu alors que nous attendions sur le quai. Ca fait une super impression tout a tremblé pendant 3 secondes, à peine le temps de se rendre compte de qui se passe ! Llien vers la fiche USGS :

<http://earthquake.usgs.gov/eqcenter/recenteqsww/Quakes/us2009mjab.php>

Quelques photos du trajet :

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Le usuzan (volcan du J18)

Un sanctuaire bien mis en valeur par les lignes électriques.

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Le schéma du tunnel entre Honshu et Hokkaido (comme quoi ils font pas autant de bruit qu'Eurotunnel mais ça marche aussi)

Le soir, arrivée à Sendai, qui nous paraît, après notre séjour à Hokkaido, une vaste métropole. Après un dîner chez Mos Burger, nous avons passé quelques temps dans ce qui est sans doute la meilleure salle d'arcade que nous ayons trouvée au Japon pour l'instant (photos dans un prochain billet) : et il y avait un Mushihime Sama, quel pied !

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Une interminable galerie commerciale (probablement plus d'1km de long) sachant qu'il y a aussi des galeries transversales.

Après cet orgasme vidéo-ludique (bon ok j'exagère un peu), retour à l'hôtel via le starbucks, encore quelque chose qui nous a manqué sur Hokkaido.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=5OjzF0--N0c

J20 : enfin des temples

Et oui, autant l'année dernière, le voyage au Japon nous avait permis de voir quantités de temples et sanctuaires, autant cette année, cet aspect était un peu délaissé.

Pour nous rattraper, nous avons prévu de faire, depuis notre base de Sendai, la visite de Yamadera : célèbre ensemble de sanctuaires construit à flanc de colline et situé à 1h de RER de la gare JR de Sendai. Selon notre guide, Yamadera surprend même le plus blasé des visiteurs (si si même toi, Val). Départ à 8 h, sans petit-déj, parce qu'on est des warriors et que la météo a prévu de la pluie en matinée, nous voulons essayer de profiter de l'atmosphère sèche avant.

Dès le quai de la garde de Yamadera, la vue est saisissante : on aperçoit quelques bâtisses nichées sur la colline (qui a une bonne gueule de falaise en fait).

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Le temple marquant l'entrée du circuit.

Des offrandes et un vrai chat, sauras-tu le trouver ?

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Le plan pour donner une idée de la densité des bâtiments.

Nous entamons ensuite la montée des 1025 marches qui mènent au sanctuaire le plus haut. La montée s'effectue parmi une magnifique forêt de cèdres aux troncs rouges, entourés de mousses et statues de divinités du panthéon boudhiste (a priori Amida, d'après ce que disait un guide).

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C'est assez touristique quand même et les fils électriques apparents gâchent un peu l'esthétique de l'ensemble, enfin on les gommera sous Photoshop.

Le temple situé tout en haut :

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Prières rédigées sur un papier que l'on noue ensuite à ce que l'on trouve (corde dédiée à cela, fil tenant un poteau électrique, branchage)

Une fois atteint le saint des saints, nous sommes contraints d'abandonner notre position devant une marée d'écoliers japonais qui gravit 4 à 4 la colline.

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Ces écoliers sont très polis donc quelques 350 Konnichi wa ou Hello plus tard, nous arrivons en bas où nous recherchons un sentier un peu moins touristique qui permet d'admirer des rochers sacrés.

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une des araignée géantes du coin, jaunes avec une tête de mort.

Statuaire parmi les mousses

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ce que je pense être des moulins à prière devant un rocher incrusté de pièces de monnaie en offrande.

Nous le trouvons enfin et continuons, cette fois-ci tout à fait seuls, notre visite.

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Vue sur les champs de riz depuis un rocher sacré.

L'entrée du fameux chemin est à droite en contrebas au bout du cimetière (nous ne l'avons pas trouvée et avons parcouru la balade en sens inverse, suivez les Mr patate).

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Nous quittons cette ville par notre voie d'arrivée et malgré la météo qui reste clémente (c'est à dire qu'il ne pleut pas), nous abandonnons l'idée d'aller à Matsushima (on le fera demain).

Ayant vaguement lu qu'il y avait un quartier historique préservé à Sendai, nous nous mettons en quête d'icelui.

On ne l'a pas trouvé mais on a réussi à voir le Zuihoden, mausolée dédié à la famille Date, grands seigneurs du 17ème et des brouettes.

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Un temple situé un peu plus bas que le mausolée sur la colline.

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Le mausolée du 3ème seigneur :

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Quelques détails du mausolée du 1er Seigneur (Date Masamune) :

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Le cimetière des enfants.

Les bâtiments originaux ont tous été détruits par un bombardement allié en 1945 et ont été reconstruits entre les années 80 et 2000.

Demain, Matsushima avant de retourner en Shinkansen à la capitale !

J21 : Matsushima ya, matsushima ya, Mastushima ya...

...a dit le poète Basho, restant pour la première fois de sa vie muet et incapable de composer un de ses fameux haïkus. Mais qu'a t'il donc vu ? Tout simplement la beauté du spectacle offert par les multiples îlots, aux formes torturées et recouverts de pins, qui parsèment la baie de Matsushima, classée parmi les 3 plus beaux paysages du Japon.

Moi j'ai trouvé que ça ressemblait au Morbihan...

La baie est à quelques encâblures de Sendai (40 minutes de Métro) et se découvrent en bateau. Mais pas n'importe quel bateau (non pas un qui va vite, on n'est pas sur le lac Powell) : un qui pue et qui attire les mouettes. Car les touristes sont débiles (c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait) et nourissent ces volatiles de gâteaux secs dont la vente est, comme par hasard, proposée à côté des quais. Super, donc on se prend des mouettes dans la gueule en voulant prendre des photos, et toujours au moment de déclencher, paf une mouette sur la photo....cool. Sinon c'est un diesel, et on le sent bien...

Bon c'est joli mais ça casse pas non plus 3 pattes à un can...euh à une mouette. OK, le temps pas franchement dégagé (un orage tropical est annoncé pour la nuit), ne doit sans doute pas aider mais je dois m'avouer un peu déçu quand même. Voilà quelques photos :

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Et oui même dans le plus beau paysage japonais, on a des pylônes.

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Nous visitons quand même l'île de Fukuuarjima -qui contient des essences d'arbres rares et parait-il des cygnes sauvages- et le jardin d'un temple en travaux.

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Nous rentrons à Sendai, récupérer nos bagages et prendre le Shinkansen pour Tokyo.

Revoilà la capitale, sous la pluie. Cette fois nous logeons à Ikebukuro, toujours dans un Toyoko, à 500 m de la ligne Yamanote (la ligne de métro circulaire qui relie les centres névralgiques de Tokyo).

J22 : shopping à Tokyo
Aujourd'hui tempête tropicale sur la capitale : nous pensions simplement prendre un peu la pluie. En fait, la ligne Yamanote a été quelque peu perturbée par les intempéries nous obligeant à couvrir à pied la distance Ikebukuro > Shibuya via Shinjuku. Soit 5 heures de marche, vu qu'on faisait les boutiques en même temps et qu'on ne connaissait pas forcément le plus court chemin.

Quelques vues de ruelles de Tokyo sous la pluie :

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Une rivière avec un débit plus élevé que la normale du fait des intempéries.

La queue avant l'ouverture de la salle de Pachinko...

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A la sortie sud de Shinjuku la plus grande gare de la galaxie (enfin j'en sais rien mais c'est grand, 2 millions de passagers par jour)

La rue Takeshita-dori : la plus forte concentration de touristes étrangers dans Tokyo.

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Arrivés à Harajuku, le magasin où nous souhaitions nous approvisionner en cadeaux de toute sorte était fermé : fermeture hebdomadaire le jeudi...de dépit nous sommes allés nous défouler dans une salle Sega de Shibuya.

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La classe ! Comment je ne reconnais plus personne...

A priori pas de nouveau message sur le blog avant lundi soir pour cause de week-end prolongé : lundi est férié au Japon, c'est la fête du sport !

J23 : Shopping à Tokyo (2)

La suite, rien à rajouter par rapport à la veille, à part que je me suis fait un petit cadeau en m'offrant une PSP 3000 d'un beau jaune et quelques jeux de mechas :-).

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Harajuku

un magasin qui ne vend que des préservatifs sur Ometesando.

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Travaux et trucs kawaïs vus depuis la Yamanote.

Une manifestation de camionneurs à Ueno qui manifestement avaient quelque chose contre le gasoil (mais quoi j'ai pas compris)

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Le siège de l'association japonaise des pigeons de course....à Uguisudani.

Si, nous avons quand même visité (en coup de vent du fait d'une fermeture que nous croyions à 17 h) le Musée national de Tokyo. Un musée qui donne une petite leçon de muséologie (je sais pas si ça existe) à nos musées nationaux : explications toujours présentes en anglais, éclairages très bien dosés, pièces magnifiques et un parcours organisé permettant de voir en 1h des pièces majeures qui forment un résumé de 10 000 d'histoire japonaise...Ils sont très très forts.

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2 vues du musée

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J24-25-26 : en week-end à Izu !

Quelques photos du week-end passé à Izu dans un très chouette appartement ! Merci à Miho et Yoyo !

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Le volcan situé à quelques km de la maison : on peut faire du tir à l'arc dans le cratère..

Vu depuis le volcan

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Alors là on le voit pas, mais on devrait : le Mont Fuji

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Une statut de Boudha au sommet du volcan : saviez-vous que les petites boules dans les cheveux ne sont pas de cheveux mais des escargots venus se regrouper (selon la légende) sur la tête de Boudha pour le protéger des coups de soleil ?

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Les falaises sur la mer du Japon : il s'agit d'anciennes coulées de laves.

Un village de pécheur

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Un autel portatif entièrement réalisé en coquillage : c'est kitsch mais c'est impressionnant !

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Dimanche, nous parcourons la ligne de crête d'Izu afin de profiter du beau temps pour voir le Mont Fuji, habituellement dissimulé par les nuages.

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Le Fuji depuis la Izuu Skyline

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Le Fuji derrière Hakone

La plage à Atami

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La vue depuis l'appartement.

En revenant sur Tokyo, le lundi soir, et après quelques bouchons (enfib c'est ce qu'on m'a dit, moi je dormais), nous avons visité le Nihon Minkaen où ont été déplacées des maisons traditionnelles Japonaises des 4 coins du pays. Une vingtaine de maisons sont ainsi visibles dans un parc avec pour chacune son historique et les conditions de vie des habitants : très très intéressant, mérite vraiment le détour !

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Quelques intérieurs :

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Un mystère : il n'y a pas d'évacuation pour la fumée de l'âtre et tous les toits sont en chaume...

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Des mosubi : noeuds que l'on appose sur des offrandes (ici pour des bouteilles de saké)

Sur la route du retour, le love hotel "mario" devant un paquebot kitsch.

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Jour 27 : épilogue

Ca y est, je suis à Narita Airport, attendant le vol Air France 277 qui doit nous ramener au pays. C'est le dernier vol du soir : une fois encore, nous faisons la fermeture ! Arrivée prévue à 4 h du matin.
Aujourd'hui petite ballade dans Tokyo, nous avons fait euh...nous avons.... , bon je vais citer une collègue (sans sa permission mais tant pis), qui a bien saisi toute la finesse de ma psychologie : "des activités très puissantes intellectuellement: mater les japonais(es), shopping, jeux vidéos ..".

Bon c'est vrai, c'est primaire, mais cela résume les occupations de la journée :-)

Comme nous logions à Asakusa, nous avons visité le quartier : c'est très touristique et à part des temples en réfection (une de nos grandes spécialités), il n'y a pas grand chose à voir (ou alors on n'a pas trouvé).

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Mon nouvel ami : RX79, il est tout kawai non ?

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que des touristes, on vous dit.

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un temple en réfection....

un bus très très choux...

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Petit passage par le parc d'Ueno pour vérifier que l'on ne nous avait pas menti : les musées sont fermés aujourd'hui (pour cause de jour férié la veille).

Le parc de Ueno.

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des tablettes en bois, chacune contenant une prière. Elles sont disposées devant les temples.

Nous avons rapidement opté pour un écumage en règle des salles de jeux d'Ueno et d'Akihabara.

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ça y est j'ai compris comment ça marchait : il s'agit bien de cartes réelles que l'on déplace sur un écran tactile. Chaque carte représente un personnage. La position et l'orientation des cartes permettent de contrôler les membres du groupe et une manette permet de les diriger. Le concept semble intéressant.

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La borne où on achète le paquet de cartes (500 Y le starter)

Quelques heures plus tard, nous avons pris une dernière fois le train, destination l'aéroport.

En conclusion de ces 4 semaines de vacances, qu'en retenir ? D'abord que l'on reviendra ! Ensuite, que le voyage a très bien complété celui de 2008 en nous faisant découvrir un autre Japon avec Hokkaïdo et Izu.

D'un point de vue pratique, la période était finalement bien choisie même si la météo prévue et la semaine de vacances nationales qui a débuté à notre arrivée nous en faisaient quelque peu douter. A Hokkaido, nous avons ainsi profité des feuillages d'automne (en revanche pour Honshu c'est encore trop tôt) et évité la première neige (le week-end dernier).

Hokkaïdo semble bien mieux se découvrir en voiture qu'en transport en commun. En revanche, une pratique du Japonais est quand même conseillée, nos contacts avec les habitants ont été essentiellement faits d'incompréhension mutuelle, et je le regrette.

Voilà, il est temps maintenant de retrouver la médiocrité du quotidien, à bientôt.


#voyages, #japon,
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