USA 2009

Voyage aux USA Mégateuf de 2009

Mais avant de partir

Ce qu'il y a de bien avec les blogs, c'est que même quand on a rien à dire, on le dit. En fait non, c'est comme dans la vraie vie.

Cette année, comme toute la bande approche de sa troisième décennie sur notre pauvre planète, on a décidé de faire 2 voyages (j'aime chercher des justifications...) : les Etats-Unis là maintenant tout de suite et le Japon à la rentrée.

Une bonne résolution pour cette année : l'année dernière lors de notre mémorable séjour au pays des méchas (et des temples), je m'étais tenu à rédiger chaque soir le carnet de voyage et l'avais recopié au propre dès le retour.

Cette fois, on modernise et on le fait en 2.0 : il n'y a que des avantages par rapport au papier. On consomme plus d'énergie, on trimballe un PC pendant 3 semaines, on se balade comme un --- dans la chambre d'hôtel (et éventuellement à l'extérieur) pour accrocher un *$%£#*¨de réseau Wifi tout en s'imaginant que tout le monde va suivre avidement le rythme de nos pérégrinations.

Mais c'est pas grave on (je) vais le faire quand même (en tout cas essayer).
Concrètement là j'ai rien d'autre à ajouter : les bagages sont prêts, il ne reste plus qu'à déterminer si je craque et que j'embarque aussi un boîtier argentique pour faire du N&B....et si je prends mon iPod

Pour résumer, on est dimanche soir, on est bien et le décollage est imminent !

PS : autre bonne résolution, je prends aussi une méthode de japonais.

Derniers préparatifs

Pour la dernière soirée à Lyon, opération remplissage/sevrage. Pendant 3 semaines, ça va être la disette, la famine, la catastrophe voire l'apocalypse (oui oui celle avec les 4 types à cheval ou à moto selon les époques dont un nous concerne ici tout particulièrement).
Pendant 3 semaines, on va pas avoir de fromage !

Alors oui on peut tout relativiser mais ça : non !

Donc pour le dernier repas des condamnés, pour bouter le feu aux dernières cigarettes, et mettre de la poésie dans les assiettes (*), on a fait un bouchon lyonnais : bien gras, bien copieux, bien bruyant, bien lyonnais.

Gras, tripes, fromages, vin et même des légumes, tout est dit : maintenant pendant 3 semaines ça va être du bacon et des oeufs le matin et des grillades à tout autre moment.

PS : après tout les vacances vont me remonter le moral, au moins pendant ce temps là je ne penserai pas au fait qu'il reste 91 jours 4 h 13 min 34 secondes avant le début de la saison 6 de Dr House. AAAARRRRRGHHHH !
PPS : finalement je prends mon ipod...
(*) : j'en suis pas fier, je cite librement.

Le grand départ

Et paf, encore un lever à pas d'heure du matin pour avoir l'avion !
Heureusement Air France a eu pitié de nous et nous a offert un surclassement : il n'y a pas dire 12 h en avion, ça passe plus vite quand on peut s'allonger (et en plus on évite les queues à la douane).

Le Groënland, je veux descendre !
Le Groënland, je veux descendre !

A l'aéroport de Los Angeles la Toyota Rav 4 prévue a été remplacée par une Subaru mais elle n'est pas bleue avec le logo jaune, c'est nul. D'un autre côté elle est moins chère donc ça compense.

La Subaru
La Subaru

Alors un truc à savoir, à Los Angeles il y a des bouchons et du coup le trajet vers Beatty Nevada qui devait durer 5 heures en a duré 7 : il est vrai que nous avons dû faire un petit détour par la gare de Los Angeles.
Grosse chaleur (et troubles intestinaux mais je ne vais pas rentrer dans les détails) dans Death Valley malgré l'heure tardive : 95°F (soit 35 °C) à 11 h du soir !

Death Valley

Alors s'il y avait un mot à retenir de Death Valley, c'est : chaud ! Très chaud même, plus de 40 °C avec un bon petit vent (chaud lui aussi) qui tend à rendre l'ensemble un peu étouffant.

Mais avant d'en arriver là, la journée a débuté par une séance de petit déjeuner, que l'on ne pourrait qualifier de léger, suivie, pour faciliter la digestion, d'une séance de rallye dans Titus Canyon. Beaucoup de poussière et de très joli paysage : la voiture est sale et on verra dans la suite que cela ne va pas aller en s'arrangeant.

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Ensuite c'est le tour "classique" de Death Valley : Devil's golf course, Badwater point (le point le plus bas des USA ou du monde occidental peut être même du monde tout court), retour par l'artist drive et ses rochers multicolores, les dunes de sable et le très joli Mosaïc Canyon pour le coucher de soleil.

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Chaud et froid de touristes

Suite (et fin) de la vallée de la mort : toujours autant de chaleur mais l'altitude aide et ça devient supportable.
Découverte de Zabriskie's point et de Dante's View (photo).

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Jusqu'au soir ce sera de la route via Las vegas jusqu'à Cedar City et visite du site de Cedar Breaks à proximité : grand écart thermique, 6°C, vent et pluie, il faut dire que l'on passe à plus de 3000 m.

On aime bien les camions...il y en aura un paquet en photos.
On aime bien les camions...il y en aura un paquet en photos.
Cedar Breaks : le blanc c'est de la neige, on remarquera aussi que les touristes sont bien couverts.  .
Cedar Breaks : le blanc c'est de la neige, on remarquera aussi que les touristes sont bien couverts. .
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Bryce Canyon

Les 2 jours suivantes ont pour cadre Bryce Canyon et ses dédales de cheminées de fées parsemés de végétation. Bryce c'est beau de haut, et impressionnant d'en bas. Au programme, quelques randos, sous la pluie battante, à dos de mule pour certaines et visites de TOUS les view points (et oui on a payé, on va en profiter).

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Et puis à Bryce, le soir le soleil se couche et c'est beau :

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Et puis à Bryce, le matin le soleil se lève et c'est beau (oui c'est tous les jours...) :

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Boulder, Utah

Route vers Boulder Utah, petit village (mais alors très petit) au pied du plateau du même nom.

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Le jour de LA rando (avec un grand LA) sur la Burr Trail. Bon, sans vouloir tuer le suspense, la rando a un peu pris l'eau (au sens propre) mais c'était très joli.

Le soir : un hotel, que dis-je, un ranch perdu en pleine nature, qui accueille des touristes dans des petits maisons en bois, le tout entouré de prairies peuplées de créatures équines. Bref le paradis !

Le jour de rattrapage

J'avoue, je n'ai pas été très assidu à la mise à jour de ce blog, mais j'avais tout plein de bonnes raisons.
Aujourd'hui, nous avons surtout fait de la route (et un peu de piste) entre Boulder et Page, tout en écoutant Jimmy et Angus. A l'origine, nous devions traverser par des pistes mais les pluies de ces derniers jours en ont décidé autrement. N'écoutant que notre prudence et notre sagesse, nous nous sommes limité à une incursion en terrain mouvant pour vite rentrer sous les assauts des premiers orages.

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Solid Snake joue au Bingo

Aujourd'hui visites autour de Page (Arizona). Plus particulièrement, l'objectif principal était The Wave. Un caillou assez joli dont la principale caractéristique est de s'éroder facilement, du coup, le nombre de visiteurs est ultra limité (env 20 personnes par jour). Pour l'attribution des permis de visite, une loterie est organisé par les rangers du parc national : ceux qui gagnent ont le droit de revenir le lendemain pour la visite, les autres ont le droit de revenir pour rejouer (et dans ce cas là on double les chances de gagner). Bon autant le dire tout de suite : on a perdu.

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Mais n'allez pas croire que cela va nous arrêter ! Vos intrépides reporters ont enfilé leurs costumes de Snakes respectifs (cad un XS, un M et un XXL) et vous apportent, au péril de leurs vies et suite à une infiltration en territoire ennemi (il faut savoir que les rangers sont entraînes par Chuck himself), cette photo:

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Comment ça on a l'impression que c'est une photo d'une autre photo d'ailleurs on voit l'éclair du flash ?
Bon donc c'est un caillou, OK il est super joli mais il y a plein d'autres trucs à faire dans la région pour s'occuper une fois qu'on s'est levé tôt pour aller perdre au bingo.

Passée cette phase d'infiltration, phase d'action : randonnée dans le canyon de Wirepass et de Gulch. L'avantage des canyons encaissés, c'est qu'on est à l'ombre, l'inconvénient c'est que c'est à l'ombre : du coup, les flaques d'eau subsistent et c'est super, comment dire, pénalisant quand on s'est entendu dire qu'on faisait une marche dans le désert et qu'on s'est équipé pour. (Sans compter qu'elle était super froide, NdCA).

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Du coup, Snake a fini en portant ses chaussures et en s'abimant ses petits pieds (mignongues) sur les cailloux. Demain, une nouvelle séquence culte avec "Pirates au lac Powell" et si tout le monde est sage un reportage sur le barrage hydroélectrique associé. Et oui, même en vacances je n'oublie pas la passion qui m'a conduit à exercer mon beau métier ! D'ailleurs si je pouvais faire passer quelques dépenses en notes de frais...

D'ailleurs, je vous ai pas dit mais on loge à Page, ville construite en 1957 au milieu du désert pour la construction du barrage. Pas grand chose à dire sur cette ville si ce n'est qu'on crèche dans un motel assez particulier : pour ne rien cacher, quand on est arrivé, j'ai cru qu'on débarquait dans un type d'hôtel où l'on loge rarement toute une nuit ! Mais en fait non c'est plutôt bien. Notre three-bed room s'est transformée en three bedrooms donc on a plein de place.

Le motel (remarquez la belle couleur rose)

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un camion (y en a beaucoup d'autres)

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Piège en eau douce à grande vitesse

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Comme prévu, aujourd'hui c'était bateau sur le lac Powell. Mais attention, le but n'était pas réitérer sur mer ce que l'on doit subir sur route avec notre subaru (d'ailleurs le test complet de ce véhicule est prévu dans un prochain message) : il fallait de la puissance. Alors quand la (charmante) hotesse du loueur nous a demandé ce qu'on voulait, nous avons répondu comme un seul homme : vous ! euh non, le bateau qui va vite.
Aux USA, ça s'appelle un skiboat ça sert à faire du ski nautique du coup, on a aussi pris des skis.

Après les explications du moniteur (qui avait des cicatrices à la jambe à faire pâlir un Valentin), on part voir le rainbow bridge : d'ailleurs cette arche n'est qu'un prétexte ce qu'on veut c'est faire de la vitesse.

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Vus de l'eau, les paysages sont magnifiques : en plus il fait moins chaud et c'est moins fatiguant qu'à terre. Ai-je déjà mentionné que le bateau va super vite et que c'est super fun ?

Je passe sur le premier accostage qui a mis en évidence les quelques lacunes de l'équipe dans la coordination ancre/saut à terre/marche arrière/trouver la corde/lancer de corde/faire un noeud.

Le deuxième accostage a lieu à l'embarcadère de Rainbow Ridge : très touristique mais on a l'opportunité de frimer devant les prolos venus avec le gros bateau tout lent.

Bon l'arche ça donne ça (oui je sais mais on avait le soleil en face et on peut pas passer en dessous) :

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On est rapidement reparti pour se baigner, aller vite, et faire du ski nautique : enfin seul le kamikaze du groupe s'est résolu à faire cela d'autant que l'eau est super froide quand on ne nage pas. Le skieur était bien (sans plus), mais il a été grandement aidé par le pilote du bateau.

Le chemin du retour a nécessité un petit refuel : le bateau va vite, mais ça consomme ! 148 L dans la journée pour environ 90 miles. Promis on va compenser nos émissions de CO2.

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Ensuite, nous avons eu l'immense privilège d'accoster à un équipement singulier du lac : les toilettes flottantes. Bon on a eu du mal à les trouver mais ça valait le coup :

Et ensuite c'est le retour (à toute berzingue, parce que le bateau va vite) à la marina. Et enfin, le moment tant redouté de quitter notre embarcation (qui va vite).

Du coup, on sait pourquoi les américains ont des petites maisons avec un gros bateau (et une Harley, et un gros pickup et la remorque qui va bien) : le bateau c'est plus cool !

PS : j'ai dit que le bateau allait vite ?

1 gauche dans 2 droite dans 4 droite avec saut...... freine !

Aujourd'hui en exclusivité pour nos lecteurs, le test de la Subaru Forrester 2009.

Après 2000 miles parcourus (env. 3600 km), nos testeurs sont formels : la nouvelle Subaru a des ambitions mais ne se montre pas toujours à la hauteur.

Inconvénient majeur de cette version : elle n'est pas bleue. De plus, on ne remarque aucune bande jaune latérale et même en cherchant bien aucune entrée d'air ni d'aileron arrière. Le tour du propriétaire commence mal, mais ne nous braquons pas d'entrée.
L'habitacle est spacieux sans être immense et bien aménagé même s'il manifeste une fâcheuse tendance à récupérer toutes les poussières qui trainent. D'ailleurs la voiture dans son ensemble se salit incroyablement vite : il suffit de rouler dans la boue pour avoir plein de terre partout. (un confère me glisse qu'il faudrait rouler moins vite mais je ne le crois pas).

Sur route, la voiture montre clairement du caractère : enfin du mauvais caractère parce qu'elle est carrément sous motorisée et que chaque dépassement relève de la roulette russe même si ces foutus américains roulent comme des tanches à 60 kmh.

Sur piste et entre les mains de pilotes intrépides, la subaru se comporte bien mais montre une propension à rouler des fesses (survirer comme disent les spécialistes). Là encore sur piste, les autres utilisateurs de la route piquent des pointes à 10-15 mph (cad moins de 30 kmh) quand notre monstre à 4 roues nous permet d'atteindre allègrement des vitesses de 40 mph (voire +50 mph chez certaines mais il paraît que c'est hériditaire les excès de vitesse :-))

Autre détail la version testée est le modèle US : la boîte automatique fait souvent peine à entendre et au final on reste en manuel sauf en cas de force majeure (par ex. si on doit manger un cookie en conduisant).

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A part ça aujourd'hui on a vu des towers of silence : ce sont des cheminées de fées mais je trouve l'anglicisme plus classe un peu comme valley of sorrow, forest of doom ou lake of fire !

Notez qu'elles sont blanches alors que nous sommes dans un pays de red rocks ce qui en fait toute l'originalité.

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Mais je n'ai pas pu m'empêcher de travailler (chefs, si vous nous lisez...) : nous avons donc visité le barrage de Glen Canyon à la sortie du lac Powell. C'est un barrage relativement petit (1300 MWh), mais impressionnant du fait de son encaissement, il est surplombé par le seul pont (à beaucoup de km à la ronde) permettant de traverser le Colorado.
Le poste associé au barrage (345 kV a priori) avec un cheval de passage et des cunimbs au loin.

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Détail amusant par rapport à la France : quand on rentre sur le site, le panneau lumineux n'indique pas, comme chez nous, la production électrique en cours mais le produit de la vente de l'électricité ! Cela dit, l'accueil du public est irréprochable et la visite du barrage permet de constater que les installations sont dans un état de propreté incroyable : la salle des turbines ressemble plus à une salle blanche qu'à une zone industrielle.

Le niveau d'eau en amont du barrage ne fait que descendre depuis 1999 : quasiment 10 années de sécheresse ininterrompues. Au cas où, si vous rêvez de voir le lac Powell, vous avez peut être intérêt à vous dépêcher !

Notez qu'à Page, il y a aussi une centrale thermique à charbon qui défigure à peine le paysage. Mais les forces de la nature sont à l'œuvre pour la réduire au silence (oui il y a de jolis orages quotidiens) :

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There I go, Turn the Page

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Voilà dernière matinée au bord du lac Powell consacrée à une seconde visite du Horseshoe Bend(parce que la lumière elle est plus belle) et à Antelope Canyon.

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Antelope est en territoire Navajo, et donc géré par ces derniers : alors c'est un peu cher (26 $ par personne quand même) et l'accueil est un peu moins efficace que dans un parc national (d'ailleurs il a bien changé Roger Hanin).

Le canyon est un slot canyon donc très étroit et peuplé d'allemands en shorts (attention ce n'est pas une caractéristique de tous les slots canyons) et équipés de trépieds photos encombrants. La visite est donc assez désagréable en slalomant entre tous ces crétins persuadés que pour faire une photo cool, il faut du 100 iso, une toute petite ouverture et des temps de pose à rallonge. Sinon c'est très joli.

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Ensuite c'est la route jusqu'au Grand Canyon, dans de magnifiques paysages et une mini tempête de sable. Ah si, à l'arrivée, il fait moche (zut) et froid (cool !).
Là ce n'est pas encore le grand Canyon, mais le Colorado au niveau du Navajo Bridge.

Là c'est le grand Canyon, on le voit parce que c'est grand (et que c'est un Canyon). 1300 m environ de haut en bas, la "inner gorge" (on la voit sur la photo de droite)qui est en fait un canyon dans le canyon fait déjà plus de 350 m de profondeur :

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Repos !

Journée de transition, nous quittons le Grand Canyon après une grasse matinée (jusqu'à 7 h du matin quoi), recherche de points d'accès Wifi au bord du Grand Canyon (j'ai demandé l'autorisation avant de poster la photo)

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et une petite promenade "décrassage" sur le rim : promenade qui a en grande partie été effectuée par le bus qui en assure la navette !
La marche se fait un peu hésitante du fait des différentes douleurs qui nous affectent.

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3 h de route après, nous arrivons à Sedona dans un hôtel très classe (avec golf, des lits électriques très très cools et surtout 2 téléphones IP par chambre). La région est assez arborée, avec des roches très rouges (du fait des oxydes de fer) : cela ressemble un peu à Bryce mais sans les formes de cheminées de ce dernier. La température est quasi idéale (cad que personne ne se plaint qu'il fait trop chaud -ie moi- ou trop froid -les autres-)

Soirée repos, avec un apéritif bien mérité, sur la terrasse au bord du golf suivi d'un jacuzzi pour les plus courageux.
Bon du coup je suis un peu crevé là.

Demain, visite du Meteor Crater, qui à ma grande surprise est à moins de 2 heures de route, pas question de rater ça.
Sinon en dehors de sa géologie (dont je vous fais grâce d'autant que je n'ai pas trop travaillé le sujet), la région de Sedona semble réputée pour ses vortex (intersections de lignes de forces, les leys) : là encore, je ne suis pas spécialiste mais ce sont des lieux de concentration de forces spirituelles qui semblent attirer un grand nombre de gens en mal de miracles, ressourcement, guérisons, etc...
Bon, vu qu'on est à côté, ce serait bête de pas aller voir ça de ses propres yeux (et peut être que ça me guérira de mes problèmes intestinaux, qui sait ?)

BiBip Tut, Bibip Tut

Aux USA (et peut être que ça va venir en France), toutes les voitures font plein de bruits quand on les ouvre ou ferme : dans ce dernier cas, on a souvent affaire au klaxon.
Ce qui fait que sur les parkings, on est tout le temps surpris par des coups de klaxons venus d'on ne sait où, c'est horripilant et un peu dérangeant dans les motels vu que les voitures sont garées à 1m des chambres. Heureusement que notre Subaru sait bien se comporter et ne le fait que si on appuie 3 fois sur la fermeture en 5 secondes.
Sur les télécommandes d'ouverture/fermeture on a aussi un bouton "panic" qui active les warnings et le klaxon pendant 30s : nous nous perdons en hypothèses sur l'utilité de la chose...

SOS Météores

Petite mise en train matinale avec une séance piscine avant le petit déjeuner : délicate intention, la piscine est chauffée, très bien chauffée même. Pour avoir reessayé le soir, elle est même un peu trop chauffée !

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Comme prévu (c'est assez rare pour être signalé), nous nous sommes rendus sur le site de Meteor Crater, Arizona : petit aperçu sur

Ce cratère n'est pas le plus grand, et sans doute pas le plus récent sur Terre mais il est extrêmement bien conservé. Il s'est formé il y a 50 000 ans suite à l'impact d'une météorite essentiellement ferreuse de 50 m environ de diamètre : le cratère fait environ 1,2 km de diamètre et un peu moins de 200 de profondeur. Même si ce n'est pas super parlant, l'énergie dégagée par l'impact équivaut à 20 000 fois Hiroshima et le souffle aurait assomé les éventuels passants jusqu'à 20 km de distance (inutile de préciser que dans les quelques kilomètres autour du point d'impact, on était plus mort qu'assomé).
Bon, là je n'ai rien pour faire des panoramiques dont voici le cratère sur 2 photos :

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TODO

Donc, imaginez très fort que la disgracieuse ligne blanche au milieu, n'existe pas.
Au centre du cratère, il y a une structure carrée (une clôture) de 30 m sur 30, agrandissez ces dimensions de 50 % et vous avez la taille de la météorite.

Après cette édifiante visite, nous sommes revenus vers Sedona pour une petite rando à travers un milieu boisé (même si beaucoup d'arbres sont carbonisés). Pas de vortex aujourd'hui mais ça ne va pas durer.

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Petit coucher de soleil sur Sedona, ville assez atypique : 2 rues et un habitat clairsemé dans des collines recouvertes d'arbres. Les maisons sont beaucoup plus cossues que dans les villes précédemment traversées : peut être investissent-ils plus ici dans une belle maison que dans un bateau qui va vite.

Pourtant je suis un garçon sensible...

...mais je n'ai rien ressenti de particulier sur le vortex, à part de la fatigue. Mais avant d'en arriver là, petit retour sur une grosse journée rando.

Départ un peu plus tardif que prévu mais l'horaire n'est pas non plus très contraignant : nous n'avons qu'une vingtaine de miles à faire vers le nord de Sedona pour atteindre la première trail.

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Chemin faisant, nous constatons que les américains savent vraiment être efficaces : il y a des préposés à la tenue des panneaux lors des travaux sur les routes, 2 personnes à plein temps qui à bout de bras maintiennent verticalement une injonction de ralentir.

Et franchement, ça marche, non seulement on a ralenti, mais j'étais même prêt à m'arrêter !

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Voilà, donc ça c'est fait. La première rando se déroule en milieu boisé (conifères non identifiés, petits chênes et fougères), en remontant une rivière que l'on traverse (ou dans laquelle on patauge) à multiples reprises.

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La seconde a lieu dans Sedona. Mais, comme je l'écrivais hier, on a pas franchement l'impression d'être en ville : le milieu est plus aride avec de grands cicas.

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Pour marquer l'itinéraire, point de tâche de peinture mais des cairns préconstruits : une armature cylindrique ajourée contenant les cailloux. Ils sont forts ces ricains !

Une remarque (intéressante, alors merci de la lire) : dans toutes les balades et les parcs nationaux et régionaux visités, la faune est très présente, beaucoup plus à mon sens que dans nos propres parcs. Mis à part ces saletés d'écureuils, qui vous regardent les yeux injectés de sang, avant de se précipiter, toutes griffes en avant, vers votre repas, il y a énormément de cervidés (mule deer, elk, etc), d'oiseaux divers et variés (je connais pas le nom, inutile de me demander), des renards (avec leurs petits), des chipmunks (les mêmes que Tic et Tac, d'ailleurs ils courent vraiment comme dans le dessin animé), des lointains descendants de dinosaures (des lézards quoi, certains membres de notre groupe en ont plus de 2000 photos). Il paraît qu'on peut aussi croiser des cougars, mais personne n'est jamais revenu pour le raconter.
Fin de la parenthèse.

Enfin, la troisième rando est consacrée à un vortex avec vue : c'est comme un vortex sans vue mais au pire on peut toujours profiter du panorama.

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L'ascension est courte mais pénible, avec une jolie vue sur Sedona et ses environs. Arrivée au sommet (et donc au Vortex), je suis accueilli par une fée aux très jolis yeux verts ! Ce n'était donc pas des histoires !
Je contemple de mes yeux éberlués une anthropomorphisation de forces telluriques issues du fond des âges.

Cependant, je dois rapidement déchanter : en réfléchissant un peu, il doit
être quand même assez peu probable qu'une fée (même moderne) porte des chaussures de randos et une poche à eau (personnellement j'aurais préféré des rangers cloutées et une longue robe noire et ... oups là je m'égare).
Donc, c'est joli mais je ne ressens rien de particulièrement spécial sur cet endroit. Je n'irai cependant pas dire que c'est une arnaque, après tout on ne peut y trouver que ce qu'on amène et je n'étais peut être pas dans le bon état d'esprit.

Le soir, détente à l'hôtel, et après un repas passé au bord du golf, piscine (tout en regardant les étoiles), jacuzzi et comatage.

Maintenant, flotte dans l'air comme un parfum de fins de vacances, il reste encore 4 j pleins aux USA : demain nous avons 7 h de route pour le retour à San Diego avant de partir samedi et dimanche sur l'île de Catalina, au large de LA. Probablement pas de post sur le blog avant lundi donc.
Lundi, dernier jour à San Diego qui sera certainement consacré à l'achat de babioles....
Et mardi on rentre !

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PS : "on" m'a demandé de mettre la photo suivant destinée uniquement (dans l'esprit de "on") que je suis un geek. Remarquez plutôt l'assiduité au travail, la position vautrée de recherche de vitesse et l'air attristé devant les vilenies de ce monde. Remarquez aussi le téléphone Cisco.

Eye Of The Tiger (Woods)

Post avec un peu de retard, 3 J pour être exact. Donc, là nous sommes dimanche aux states, lundi en France et jeudi dans le message qui va suivre.

Donc ce jeudi, nous avons fait du golf, un 9 trous, les doigts dans le nez et sans perdre aucune des balles, et même parfois en atteignant le par.

Ensuite, on a fait de la route, beaucoup de route : 7 h pour faire Sedona/San Diego.

Et une fois arrivés, on a préparer les valises pour partir le lendemain sur Catalina Island.

Pas de photo du golf pour cause de connexion wifi limitée.

Catalina, son croisillon de tente et ses WC

Bon alors, les 3 jours suivants vont être assez rapidement racontés parce que j'ai été malade.
Le vendredi, tous levés à 5 h après 4 longues heures de sommeil, et départ pour le sud de Los Angeles County, vaste conurbation de 100 miles de diamètre. Nous embarquons pour 1h (ou peut être plus, je dormais) de ferry vers l'île de Catalina.
A l'arrivée, pour cause de restriction budgétaire, 3 d'entre nous prennent le bus avec les (nombreux) bagages, les autres vont faire de la marche à pied. J'étais dans le second groupe et, avec le recul, c'était peut être une bonne idée...
Une fois le camping atteint, nous nous rendons compte que l'eau qui nous avait été annoncée potable puis non potable est maintenant potable (bon on acheté 25 litres d'eau pour rien). De plus, la tente est un peu petite surtout que le groupe n'est pas exactement composé de petits gabarits : heureusement Jay va nous sauver (alors lui sa spécialité n'est pas de lutter contre les monstroplantes mais de secourir les campeurs ultra mal préparés comme nous l'étions) et de leur louer tente additionnelle, lampe, etc...

Nos hôtes américains avaient réservé des kayaks de mer pour ces 3 jours : ni une ni deux, on va va faire un tour en mer. Nous croisons des otaries et beaucoup de fucus. Les kayaks ramenés à la plage, petite baignade dans l'eau glaciale du Pacifique.

Je crois que c'est la baignade que j'ai pas aimée.

2 heures après, cloué au lit -d'où le croisillon de tente mentionné dans le titre et que j'ai eu abondament l'occasion de contempler pendant 48 heures- et allers/retours fréquents à l'autre endroit mentionné dans le titre.

Bon le lendemain, j'étais pas bon à grand chose, donc je n'ai rien fait, si ce n'est terminer le recueil de nouvelles de Lovecraft que j'avais eu la riche idée de laisser dans mon sac à dos.

Dimanche matin, ça va mieux, mais c'est repos et de toute façon, il faut se préparer au retour : bus, ferry puis 2 heures de voiture pour revenir à San Diego.

PS : tjs pas de photo, pour cause de connexion wifi défaillante et du fait que j'avais pas emmené mon appareil sur l'île (dommage vous auriez vu le croisillon de la tente).

Le jour d'avant

Ce dernier jour complet aux Etats-Unis sera consacré à du shopping. Bon j'ai pas trouvé les appareils photos que je cherchais mais tant pis, mais on a une belle nouvelle DS verte claire du plus bel effet.
On en a profité pour faire une petite visite de San Diego avant de regarder le coucher de soleil , depuis le bar du dernier étage du Hyatt, sur la baie de San Diego et ses porte-avions. Porte-avions qu'on va peut être visiter demain..

Back in black

enfin ce sera plutôt grey pour le coup parce que la météo sur Paris n'était guère reluisante à notre arrivée ! Heureusement qu'à Lyon, il fait toujours beau.

Cette dernière journée de voyage aux USA était placée sous le signe des transports et des adieux déchirants.
Le matin, préparation des bagages et chargement de la Subaru, puis départ pour San Diego Downtown pour visiter l'USS Midway (le porte-avions dont je parlais dans le post précédent) : on fait la visite rapidement car nous avons prévu de retrouver nos hôtes à 2 pas de là au Seaport Village.
Ceci dit, un porte-avion, c'est grand ! Enfin c'est petit aussi, ça dépend où l'on se place : les quartiers de l'équipage sont assez spartiates pour ne pas dire minuscules, le main deck (qui tient lieu de hangar à avions) et le pont d'envol sont immenses.

Suspense, va-t'il se manger la porte ?

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En fait non....mais c'est quand même exigu.

Avec une échelle qui souligne bien l'immensité du pont :

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Un Panther (oui oui le même que celui de Buck Danny dans "Menace au Nord")

Après on déjeune (moi sur le pouce parce que je suis toujours pas très bien) et vas-y qu'on s'embrasse, qu'on se fait des mamours, qu'on pleure, qu'on se console, qu'on se donne rendez-vous dans 10 ans, même jour, même heure , même homme, bref on se dit au revoir.

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Alors comme on aime faire durer le plaisir on se fait une petite course sur la Highway mais la Subaru (même climatisation coupée, toutes vitres fermées) ne tient pas longtemps face à la BM (faut dire aussi qu'on est chargé).

Et là, ensuite nous rentrons, seuls vers L.A. (dommage pour l'effet, il n'y avait pas de soleil couchant), rendre la voiture et prendre l'avion.

Notons que nous avons rendu la voiture dans l'état courant c'est à dire avec de la terre partout (dedans et dehors) et qu'a priori on a pas eu de pénalités : si on demande un 4x4 c'est quand même pas pour faire du bitume, sinon on aurait pris une ford Mustang (2010).

Le voyage est quelconque (ie en classe touriste), l'arrivée à Paris humide. TGV et métro et hop on est rentré dans nos pénates. Le géant vert (ou une autre personne qui a la main verte) s'est bien occupée des plantes.

This it (not) the end

Bon, bah voilà, les Etats-Unis c'est fini (et dire que c'était le pays de mon premier amour...).
Maintenant, y a plus qu'à :

- ranger les affaires,
- se reposer,
- trier les photos : finalement je n'en ai que 2500, et elles sont déjà dans Aperture, reste plus qu'à classer, retoucher, sélectionner, imprimer...
- préparer le prochain voyage au Japon (oulà ça vient vite ça, mais c'est pas plus mal ça m'évitera peut être le coup de déprime post-vacances),

ah si aussi, j'allais oublier, retourner au boulot. Heureusement que pour ça, on a des collègues sympas pour se motiver..............

Les prochaines mises à jour du blog ? Disons vers la mi-septembre, quelques jours avant le départ pour le Japon !

Vivement septembre.


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