Les châteaux de la Loire
C’est une des merveilles du monde et c’est à 2 h de Paris sans avion, donc pas d’excuse pour ne pas maîtriser sur le bout des doigts, le très vaste répertoire des châteaux de la Loire.
Quelques redites pour Bibi, mais ça faisait si longtemps que je ne m’en souvenais guère et il y a eu de belles découvertes aussi, d’autant que nous avons suivi les visites guidées qui s’avèrent fort pertinentes.
Mon classement
1- Chaumont-Sur-Loire
2- Amboise
3- Chenonceau
4-Villandry
5- Chambord
Celui de bb
1-Chenonceau
2-Villandry
3-Chaumont-Sur-Loire
4- Chambord
5 -Amboise
A noter que :
* Nous avons aussi entre-aperçu, sans le visiter, Blois. .
* Nous n’avons pas été gâtés par le temps humide et glacial comme un bon mois de décem… avril, du coup les photos ne rendent pas non plus justice mais il faut bien illustrer le propos.
Comme c’est MON blog, on va suivre MON classement, nah
1 Chaumont sur Loire

Superbe château niché sur une hauteur dominant le fleuve. Il m’avait attiré pour son petit look Sully (comprendre médiévalo-renaissant avec un petit goût “conte de fées”) et nous n’avons pas été déçu. Belle visite guidée, indispensable pour appréhender l’histoire du château qui a vu les frasques d’une Liliane Bettencourt du XIX-XXème siècle, la princesse de Broglie (ultérieurement altesse royale par une sombre histoire de remariage :-)).


Le domaine accueille des artistes en résidence (land art et photos pour les plus intéressants) et une expo de vitraux contemporains disséminés dans des zones non rénovés et non ouvertes au public depuis 1938 (c’est à dire avec la poussi_re et les papiers peint de 1938 !) qui présente peu d’intérêt à part de voir les dites zones.
Des superbes écuries sont aussi ouvertes à la visite, avec un très joli manège :

Le château vu depuis la rive droite :

2 Amboise

Là encore, le château (plutôt les quelques bâtiments qui subsistent) dominent la Loire et la cité. L’architecture est plus légère qu’à Chaumont avec une belle chapelle gothique flamboyant de chez flamboyant.


En noir ce qui reste, en rouge, ce qui a disparu :

Comme il est juché sur une hauteur et qu’à l’époque, il fallait bien se déplacer avec des chevaux, de massives tours cavalières assuraient le rôle de nos rampes de parking actuelles en permettant de monter (sans démonter) avec ou sans attelage de la rue jusqu’au château.

J’ai eu le coup de coeur pour cet édifice et la ville nous a paru fort intéressante (mais on zappé à cause de la pluie), nous reviendrons.
3-Chenonceau
C’était la deuxième fois que je venais mais finalement assez peu de souvenirs me restaient. L’architecture en pontage du cher est quand même immanquable, la visite intérieure s’impose surtout pour la grande galerie qui surplombe les différentes piles du pont. Pas mal de monde à l’intérieur et pourtant c’était hors saison, je n’ose imaginer ce que cela donne en été.


4-Villandry

Belle visite du château qui permet progressivement monter jusqu’au point culminant du donjon en apercevant toujours les jardins environnants.


Le château présente une belle surprise avec un plafond hispano-mauresque en bois, qui y a été remonté, en toute simplicité après achat en Espagne.

Les jardins se découvrent aussi en hauteur depuis des belvédères. Soyons clairs, la saison et la météo ne donnaient pas à les voir à leurs justes valeurs (d’où la 4ème place), mais les prémices sont engageantes. Nous reviendrons.
5- Chambord

Pourquoi en dernier, malgré son architecture innovante, son toit baroque, son fameux escalier ? Et bien je le trouve un peu froid (au propre comme au figuré en ce début avril), sans ce supplément d’âme que j’ai senti dans les autres. Surtout, il me fait un peu peine perdu au milieu de cette gigantesque clairière sans jardins à la française qui sauraient mettre en valeur ses perspectives. Cela dit, ça reste aussi immanquable et le domaine (32 km de mur le délimitent) doit valoir le coup d’oeil à l’automne.
Hé non pas le grand escalier mais un des deux escaliers “renaissance”, de la cour, celui du logis royal.

Les voûtes en caisson du deuxième étage où alternent Salamandres et le glyphe de François 1er.

Le tuffeau (la roche calcaire utilisée pour la construction qui présente l’avantage d’être facile à travailler) a plus ou moins bien tenu le coup, et les dégats du temps sont parfois bien visibles (d’où un dépôt lapidaire un peu câché qui permet de se rendre compte de la taille des ornements du toit).

Nos châteaux d’un soir
Pour les logements, nous avions opté pour une nuit dans un ”petit” château tout près d’Amboise, le couchage ayant été surtout choisi par rapport à la table (très bonne, on a testé) : le château de Pray. La seconde nuit, nous nous étions rapprochés de Blois pour une chambre d’hôte très sympa (<http://www.les-rouches.com/>), mention spéciale pour le pain fait maison, tout comme les yaourts, les confiotes, miam.
En guise de conclusion
A la prochaine visite, le programme est déjà en partie connu :
* Villandry pour voir le jardin fleuri et si possible sous le soleil
* Chaumont de nouveau pour le festival des jardins
* Amboise (la ville, le Clos Lucé, etc..)
* Azay le Rideau
* Chinon
* Ussé
Ne reste plus qu’à planifier tout cela !
En vert ce qui est fait, en rouge nos prochaines cibles !
