Week-end à Fontainebleau
Petit week-end avant l'arrivée des premiers froids annonciateurs du ralentissement annuel des métabolismes. Direction Fontainebleau, son château, son camping et sa forêt. Non pas son camping.

Première étape, Vaux Le Vicomte (oui bon c'était sur la route quoi). Chaque fois -perso c'était la 3ème-, un coup de cœur pour ce château et surtout ses jardins.

Nouveauté cette fois, la possibilité d'accéder au dôme (3 euros de plus quand même) : cela permet un joli coup d'œil sur la charpente et une vue d'ensemble sur les parterres. En bonus, on était tout seul : il est vrai qu'il pleuvait un peu et qu'il était vraiment tôt.
On voit bien l'anamorphose des bassins aux tritons (les 2 yeux du bonhomme) qui ne sont pas absolument pas carrés mais très rectangulaires.

La perspective (plutôt les perspectives) du jardin sont fabuleuses et distillent le plaisir tout au long de la ballade.
A l'aller, l'écrasement voulu par Le Nôtre (notamment la déformation des bassins mentionnée auparavant, les statues qui sont d'autant plus grandes qu'elles sont éloignées du château) nous fait apparaître le jardin plus petit qu'il n'est en réalité, tandis que le canal perpendiculaire au grand axe est masqué par la dénivellation. On ne s'aperçoit qu'au dernier moment que parvenir aux grottes va nécessiter un long détour.
Après le jet d’eau et le bassin, les grottes sont de l’autre côté d’un canal :

Depuis l'Hercule qui clôt le grand axe :

Au retour, le château se dote d’un jumeau aquatique dans le bassin carré, puis devient un objet d'orfèvrerie posé sur une succession d'escaliers qui en formerait le support.


Après cela, une petite ballade aux gorges de Franchard. Même si le ciel fait grise mine et que les rochers sont glissants, c'est bien agréable d'autant que les couleurs sont belles.


Le soir nous rejoignons nos pénates à Bourron-Marlotte,dans un

Le lendemain, après une longue longue nuit (cause changement d'horaire), visite du château de Fontainebleau qui aura été la vraie déception de ce week-end : certes il y a de belles salles et un beau mobilier (pour peu qu'on aime le côté "too much") mais la mise en valeur est à la ramasse. Aucune explication du contexte, des panonceaux dans chaque salle qui se content d'énumérer le mobilier sans aucune explication historique ou de style, un éclairage qui plonge beaucoup de pièces dans la pénombre et qui, pas assez diffus, illumine trop durement les objets qui ont le malheur de se trouver dans la ligne de feu.
On ressort de la visite de l'intérieur sans aucune compréhension des différentes étapes de la construction (du vieux château médiéval à la période classique quand même) et sans aucune connaissance des événements qui s'y sont déroulés.
Quelques belles salles quand même comme, bien entendu la galerie François 1er et la bibliothèque qui semble magnifique mais dont l'accès est fort intelligemment impossible.

Une deuxième ballade sous une belle lumière d'automne (juste avant la tempête) au Rocher Canon, jusqu'à la

