Suzuki Harunobu à Guimet
Une toute petite exposition, à l'étage de la bibliothèque du Musée Guimet, consacrée à
Car avant lui, les estampes étaient rouges (plutôt orangées Suzuki Harunobu, ou rouge-verte. Avec son travail, des nuances mauves, jaunes, brunes, apparaissent qui permettent de détailler les tenues des jeunes dames exerçant un métier que la morale réprouve. Actrice bien sûr, à quoi pensiez-vous ?

Vous n'êtes pas sans savoir que chaque couleur d'une estampe est imprimée à part et nécessite une planche dédiée. Chaque planche devra être minutieusement positionnée pour que l'ensemble des couleurs se retrouve là où on le souhaite. Le processus, long et complexe, justifie l'engouement des esthètes fortunés de l'époque pour cette production. Les estampes se retrouveront parfois sous forme de calendrier, tandis qu'elles se complèteront de haikus.

D'autres estampistes sont aussi exposés avec notamment des formats panoramiques verticaux (5:1 environ) très graphiques.

Certes l'exposition est toute petite, 15 minutes vous suffiront pour la parcourir mais si vous passez dans le coin, cela permet de découvrir un artiste qui change un peu d'Hokusai et d'Hiroshige. Cela dit, ça manque un peu de diversité thématique.
Site officiel : http://www.guimet.fr/fr/expositions/expositions-en-cours/harunobu-un-poete-du-feminin
Durée : 15 minutes, vous pouvez aussi lire les messages du livre d'or, dont certains vous montreront à quel point nos contemporains ont externalisé leur cerveau dans leur téléphone.
Tarif : 7.5 euros