Cotentin
Quand on annonçait que nous allions passer quelques jours de vacances, en septembre, dans le Cotentin, nous nous entendions répondre : "mais vous avez fait quoi de mal ?"
J'aurais bien envie de détromper les ignares, mais non, qu'ils restent dans leur torpeur béate et nous laissent profiter, dans le calme de leur absence, de cette région.
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J1
On ne remerciera jamais assez les services informatiques d'Avis qui ont le don pour transformer un départ de vacances en 8ème travail d'Astérix. Surtout, lorsqu'en plein début de grève des routiers, le plein n'est pas fait et que les stations parisiennes appliquent un rationnement.
6 heures plus tard, nous arrivons quand même à la mer, ici à Arromanches, où le ciel est relativement raccord avec le contexte historique.

Diner le soir à Saint-Vaast-la-Hougue (le Chasse-Marée).

J2

Après un petit-déjeuner copieux, départ pour la Hague et une rando autour d’Auderville vers le sémaphore, le village de Goury.











Un pique-nique au nez de Jobourg suivi d’une visite au manoir du Tourp et à Port-Racine, port qui a le bon gout de tenir sur une seule photo même sans grand-angle, puisque c’est le plus petit de France.



J3
Notre chambre d’hôte,

Bien avisés par notre hôte, une randonnée à Fermanville, ses chemins creux, sa vallée des moulins et son sentier côtier, sous un soleil autorisant une trempette partielle, fort agréable.



Pour finir la journée, rapides passages par l’Allée couverte de Bretteville, le charmant moulin Marie Ravenel et le phare de Gatteville sous les premières gouttes.



Diner à Barfleur (La Marée), que personnellement, je trouve plus mignon que Saint-Vaast.
J4
Retour sur le littoral ouest du Cotentin pour voir les dunes, enherbées, de Biville. Sur les plages, les humains sont moins nombreux que les reliquats des blockhaus.









Nous tentons une visite d’abbaye, encore occupée, celle de Saint-Sauveur-Le-Vicomte mais qui ne possède malheureusement pas de cloitre, et finissons par une petite marche à l’étang de Gattemare.




Côté photo
Pour ce petit séjour, mon attirail se composait de mon Fuji X-E1 (18-55 et 10-24), mon canon G10 réparé par moi-même pour 10€ et d’un iphone 6S du boulot (pour les pano principalement). J’ai testé ce dernier après avoir lu des éloges dithyrambiques un peu partout : à l’heure du bilan, ça reste un smartphone (avec tout ce que cela sous-entend d’ergonomie inadaptée à la prise de vue), le capteur est correct mais le plaisir absent.
J’ai abandonné le RAW, dégouté par les temps de traitements affreusement lents sur Ligthroom, la taille des fichiers à stocker/archiver, au profit d’un JPEG direct du Fuji. J’ai été agréablement surpris de la propreté du résultat sans avoir effectué de préréglage. Reste à améliorer la visée qui ne satisfait plus mon oeil devenu astigmate, j’espère bientôt tester un viseur hybride chez Fuji.