Virée en Auvergne
Quelques jours d'été passés aux Ancizes-Comps.
Jour 1 : Brest - Tours
Route depuis Brest vers Tours à peine perturbée par quelques bouchons. Arrêt à Bueil-en-Touraine, où la collégiale est toujours ouverte malgré l'arrivée tardive (18:05) et le panneau proclamant le contraire à l'entrée.


Je bénéficie même d'une visite guidée personnelle de l'édifice voulu par les seigneurs locaux. Ceux-ci plutôt portés sur la chose guerrière avaient voulu cette collégiale pour déléguer les activités de prière à des professionnels : la collégiale accueillait ainsi 6 chanoines (qui n'y logeaient pas, on n'habite pas dans une collégiale) mais le clocher porte traces de machicoulis, le naturel revient-il à la charge pour ces nobles ?

Après de grosses pertes familiales à Azincourt, l'unique survivant (en fait trop jeune pour avoir pû participer à la bataille) deviendra le "fléau des anglais" notamment auprès de Dunoy.
Les gisants ont été retrouvés, partiellement endommagés par la révolution française.

Le bâtiment et notamment sa charpente ont été restaurés récemment mais il y a encore des travaux à faire : problème, la commune doit prendre à sa charge 25 % du budget, il y a peu de chance qu'on en voit la fin rapidement.



Coucher à Chambray-les-Tours

Jour 2 : Tours- Les Ancizes
Escale à Montluçon, cité médiévale sous le soleil mais relativement vide. En fait complètement vide, on est lundi ça ne doit pas aider.





Arrivée aux


La zone est très boisée et escarpée, de nombreux cours d'eaux ont creusé des vallées encaissées.
Jour 3 : Puy de Sancy
Lever à 4h50 et départ pour le Puy de Sancy par la le vallon de Chaudefour

Nous quittons le parking au lever du soleil, en oubliant complètement de régler le stationnement (il faut dire que le parking est complètement vide ce qui sera loin d'être le cas au retour).


La montée jusqu'à la ligne de crête se fait dans les pierriers, accompagnés par les cloches des bovins locaux.





Au sommet du Sancy, le téléphérique déverse ses hordes de touristes et le chemin, sans être saturé, est bien chargé.



La redescente vers le vallon de Chaudefour est plus calme, le sentier parait d'ailleurs peu usité tant il est davantage envahi par la végétation que par les randonneurs.




Petit détour par le Mont-Dore (en voiture) pour dégoter une bière locale.

Une autochtone nous apprend que dorénavant il faut aller directement se fournir auprès du brasseur un peu plus bas dans la même vallée. Nous partons donc pour Murat-le-Quaire où la brasserie est non seulement ouverte mais offre une terrasse avec vue magnifique et dégagée sur le Sancy.
Retour au bercail puis j'assiste à l'entraînement de l'équipe clermontoise de ce sport typiquement auvergnat qu'est le baseball.



Plus tard, difficile de trouver de quoi se sustenter à Clermont après cette journée chargée : tout est fermé, et les rares "restaurants" ouverts ne donnent pas envie (de kebab...).
Jour 4 : Puy de Dome
On continue les spots touristiques, mais le lever est un peu plus tardif, il faut dire que le point de départ est plus proche de la base.




La montée au sommet se fait en 2h (environ) depuis le parking des Goules : là encore, il y a du monde au sommet (funiculaire) mais la vue est magnifique avec cet alignement de cônes volcaniques.


Il y a aussi ce




Le retour se fait par le Puy de Pariou lui aussi pris d'assaut par des touristes assez peu respectueux des limites à ne pas dépasser : le fond du cratère a été carrément fermé et chose étonnante, personne n'y descend.


Les aménagements pour les randonneurs sont remarquables : passerelles, escaliers sont dignes de ce qu'on trouve au Japon. Mentionnons aussi les efforts pour freiner voire effacer les traces de l'érosion :
Les étapes de l'érosion :
1- Piétinements et pressions de véhicules asphyxie les racines et arrachent les végétaux. Les andosols sont mis à nu
2- l'andosol se creuse, coule, s'envole en poussière. Le tout accéléré par les précipitations concentrées sur les pentes
3- Les couches supérieures disparues, les pouzzolanes s'écoulent le long des pentes comme un tas de sable. La marche devenant incommode, les promeneurs empruntent un nouveau chemin, le cycle recommence.

Travaux au puy de Pariou :
Avant de rentrer, et alors que la chaleur, même à cette altitude commence à se faire sentir, nous passons au méandre de Queuille, superbe équivalent hexagonal du Horseshoe canyon US.

On dîne dans la cour du collège des Ancizes, avec au crépuscule les premières chauve-souris (qui logent aussi au collège).

Jour 5 : retour
Petit passage autour de la retenu des Fades Besserve par le hameau (village ? ) de Confolant qui malgré ce que peuvent laisser penser les photos retenues ici n'est pas abandonné.



Pas de photo du viaduc, monument assez impressionnant des Ancizes et qui fait d'ailleurs sa réputation, ce sera la prochaine visite
Photos prises avec GRIII, GRIIIx (avec complément optique)