Normandie, Etretat
Septembre 2024, la Normandie sous le soleil.
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Jour 1 Route vers Avranches.
Après une pause à St Brieuc pour déposer des objets trouvés, route pour Erquy. La saison n'est pas terminée, les routes sont fréquentées notamment par les camping-cars.
Erquy elle-même est assez saturée, au niveau des parkings et terrasses en tout cas.

Petite promenade par les lacs bleus, jusqu'au cap d'Erquy.

La côté est magnifique et peuplée de gens tout nus peut être des survivances des préhistoriques qui connurent les belles structures géologiques qu'on aperçoit encore depuis le chemin.
Nous reprenons la route, en évitant soigneusement le Mont St Michel, vers Avranches où c'est la Braderie / fête.
Loin de l'agitation carnavalesque, nous visitons le scriptorial dont le seul défaut et de présenter trop peu de manuscrits, mais ils ont fragiles alors on peut comprendre.

L'exposition temporaire est consacrée à un peintre enfant du Pays, Albert Bergevin qui, le moins que l'on puisse dire, c'est beaucoup cherché pendant sa laongue carrière artistique naviguant des nabis au cubisme sans renier Toulouse-Lautrec.
Certains visiteurs nous ont declaré -sous couvert de l'anonymat- que s'il s'était beaucoup cherché, 'il ne s'était pas beaucoup trouvé.
L'hôtel est situé tout à côté de la place Patton dédié au géniteur de la percée d'Avranches, nous y dînons (pratique surtout un dimanche soir) de la Croix d'or : rien à redire si ce n'est une décoration un peu trop normande au goût des bretonnes de notre panel non représentatif.


Avranches semble vivre dans l'ombre du Mont qui se devine-depuis la Tour du donjon. Quoi d'étonnant quand on voit tous les jours, l'un des monuments les plus courus dans le monde. Les galeries d'art ne proposent que la merveille : avec des montgolfières, des parachutistes, des nuages, pas de nuage, du flou, du net, ces vagues- Même les pompes funèbres vous proposant son image pour égayer votre granit :

Jour 2, Honfleur, Abbaye du Bec-Hellouin
Petit déjeuner à l'hotel à Avranches, puis aller-retour jusqu'au panorama sur la baie du Mont à Champeaux.
Route avec quelques occurrences de pluie.
Honfleur : visite du chantier de la Mora, qui cherche à reconstruire le vaisseau amiral de Guillaume le Conquérant avec les outils et méthodes d'époque (mais en le faisant certifier avec les règles de maintenant, il aura donc probablement un moteur). Mise à l'eau de la coque-prévue en 2027, fin en 2030.


Une visite immersive permet de découvrir la charpente navale à cette époque. Du moins théoriquement car l'immersivité ai été tellement immersive qu'elle en a coulé. Fichue Technique moderne, pas moyen d’enchaîner 2 sons à la suite, espérons qu'ils soient meilleurs en charpente navale. Honfleur est mignonnet mais très touristique.

Visite de l'abbaye du Bec Hellouin, toujours occupée par une congrégation de moines qui se compte sur les doigts de la main (10 sachant que celui en charge de l'accueil portait bien ses 88 ans et que les autres semblent à peine plus jeunes). Le site est magnifique même si ruiné de multiples fois, notamment sous l' Empire où il avait été transformé en haras pour la remonte de l'armée. Le beffroi devenu campanile/clocher, un cloître classique superbe et une impressionnante église, où on devine encore les stabulations des juments.


Route jusqu'à Etretat, prise d'assaut par les touristes, (asiatique entre autres), on a un peu l'impression d' être à Paris (ce qui n'est jamais un compliment, même pas une injure plutôt une déclaration de guerre).

Diner au Bel-Ami (Rapport au fait que Maupassant, comme Monet, ont séjourné à Etretat.) à Etretat, Très correct.
Jour 3, 3 abbayes
Levé vers 5h30 pour cause de mauvaise nuit, montée dans l'obscurité sur la falaise aval et suivi du GR : belles vues quoique un peu sombres sur les falaises calcaires et l'aiguille de Belval. Au moins je ne suis pas dérangé par la foule.

Retour sous les premiers rayons de l'astre divin et photo de la falaise-amont- éclairée :

Petit déjeuner à la Villa Bligny, sauf qu'à 8h00 les boulangers n'ont plus pain au chocolat ni croissant . Heureusement il restait des pains aux raisons version king size et des baguettes trop cuites
Départ pour Jumièges avec un trajet qui - surprise- passe par le bac. 1 des 8 mis en place par la région, gratuitement pour traverse le fleuve avec un batelier sympa.


Les ruine de Jumièges sont les plus belles de France selon le père des misérables et on mesure rapidement ce qui a venir des nuées de romantiques ici. Certes pour nous il fait beau, ce qui casse un peu le paysage état-d'âmes.




Visite des jardins de l'abbatiale Saint-Georges de Boscherville dont il ne subsiste qu'une belle salle capitulaire, ainsi qu'une chapelle . Mais le jardin étayé sur les portes douce de la vallée de la Seine sertit bien joliment les édifices subsistant.

Enfin une dernière abbaye, celle de St-Wandrille de Fontenelle avec visite guidée par frère "Lulu", un des 29 moines de la communauté qui suit la règle de Saint-Benoit.


Sans doute l'un des plus beaux cloîtres en France ( en Occident m̂ selon Lulu dont l'impartialité ne fait guère de doute), il est gothique avec des remplages chaque fois différents.
L'abbaye a plus de 1000 ans et l'église actuelle est une ancienne halle à grains qui a été démontée dans l'Eure, à 60 km de là, puis remontée dans l'heure, ou presque, par les moines en 1968-1969.
Retour à Etretat par de petites routes fort fréquentées, le normand roule toujours soit à 30 km/h de plus que la limitation soit 30 de moins mais jamais entre les 2.
Jour 4
Levé plus tard ~ 7h00, montée la falaise aval où malgré vent et nuage 2 photographes (l'un à trépied et et l'autre à drone) sont présents, paysage grandiose.
Petit déjeuner dans le jardin, et départ pour Fécamp, intéressante ville du point de vue architecture : le style local marie briques et silex selon des motifs variés, la Villa Emilie propose de l'art nouveau, et La Bénédictine offre un édifice Néo renaissance/Néo gothique et il faut bien le dire néo-décalé assez original.




A quelques kilomètres à l'Ouest le village d'Yport est bien plus calme. Non seulement il est ravissant mais il illustre bien l'érosion. Les vagues viennent se fracasser au pied des falaises qu'elles minent : la falaise ouest apparait déjà en dévers.







Vers 12:00 la couverture nuageuse se disloque et un grand soleil, quoique dans un ciel bleu gris nous réchauffe à Lillebonne. La ville est une grande agglomération à l'époque gallo-romaine et possède un théatre. Fondée après la guerre des Gaules, la cité était une plaque tournante du commerce avec l'Angleterre, le théatre pouvait accueiller 7 à 10000 spectateurs.

Retour à 15:00 à Etretat pour écrire carte postale et faire la falaise aval puis amont.
Un peuple dingue sur le chemin, même le golf connaissait des bouchons alors que le vent doit rendre cela assez
injouable.



Au dîner les 2 restos que nous avions identifiés étaient déjà plein avant 19h30. Impression qu'il y avait encore plus de monde que les jours précédents !
Jour 5, retour
Deux arrêts prévus à Orcher (jardin uniquement le château ne se visite que l'été) et à Falaise pour son château.
En fait le parc d'Orcher est ouvert tous les jours sauf le jeudi. Pan sur le bec.
Nous passons donc outre-Seine via le pont de Normandie (ouvert aux piétons et cyclistes) puis gagnons Falaise et son chateau sous un ciel sans nuage.

Du chateau sur un éperon rocheux subsiste la muraille délimitant la basse-cour. Le donjon et la Tour Talbot due à Philippe-Auguste forment le gros des vestiges. La façade est du donjon est parée de blocs bétons - qui, on veut bien le croire, ont suscité quelques réserves quand ils ont été proposés par l'architecte des monuments historiques.


Retour d'une traite -un peu long donc- à Brest
Photos prises aux Ricoh GRIII et GRIIIX avec/sans leurs compléments optiques, une panoplie que j'ai trouvée non-adaptée pour ces vacances. Même si cela ne prend guère de place, le plaisir n'est pas du tout présent à essayer de cadrer avec le seul écran arrière.