Gigantic Army

Cela faisait un bail que je n'avais pas joué et encore moins achevé un jeu. La faute au travail, non pas à la charge de travail mais à la fatigue occulaire induite par mon activité professionnelle débordante.
Pour cette première de 2025, mon choix s'est porté sur une, sans doute pas très connue, réalisation nippone, Gigantic Armay par Astro port. Un petite studio semble-t-il issu du monde Doujin qui déjà livré des shmups. Et des shmups aussi. Quelques shmups également à noter.

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On a donc là affaire à un hommage à d'autres jeux probablement à peine plus réputés dans nos contrées, la série des Assault Suit/Cybernator. Un avatar lourd, lent, qui peut tirer dans toutes les directions mais avec un twist : ce n'est pas un twin-stick shooter. Donc pour changer l'angle d'attaque, il faut d'abord relâcher le tir, se réorienter et tirer. A quoi sert le second stick alors : à rien. Un peu troublant au début, mais on s'y fait vite d'autant qu'on a deux options de mobilité: un dash assez court avec un cooldown, et des réacteurs de saut avec une jauge qui se recharge rapidement.

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Le dash est assez peu exploité sauf pour les passages calmes afin de ne pas perdre de précieuses secondes. Le saut lui est vital pour échapper aux attaques à énergie parfois très très larges (le tiers de l'écran) des boss et plus ras-des-paquerettes, le saut permet aussi d'éviter les discrètes mines.

Un exemple d'attaque très large
Un exemple d'attaque très large
Le boss du second niveau
Le boss du second niveau

Les niveaux sont limités dans le temps, le timing qui parait très serré aux premiers essais, s'apprivoise rapidement et n'est finalement pas aussi stressant que je ne le craignais. C'est finalement même un bon compromis qui oblige à être agressif alors que le côté pataud du mecha m'aurait naturellement incité à y aller progressivement.

Les niveaux sont linéaires avec quelques (2 ?) passages déviant du chemin tout tracé. Mid-boss et boss de fin sont tous plutôt réussis même si on a parfois des doublons, seules les couleurs changeant.

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Les armes sont variées, mais l'équilibrage est perfectible ; le lance-roquettes m'a paru de loin le plus efficace malgré son poids (qui limite le nombre d'attaques secondaires) et sa cadence de tir anémique.

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La durée de vie est faible, 3 runs m'auront suffi pour voir la fin, mais il y des niveaux de difficulté supplémentaires et le 1CC ne me parait pas évident, la jauge d'énergie ne se remplissant pas entre les niveaux.

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Le jeu est attachant car on sent l'amour que les concepteurs portent à leur sujet et qu'ils ont fait au mieux... avec des moyens un peu limités qui sont criants (c'est le cas de le dire) sur la partie sonore : les musiques sont oubliables mails les bruitages auxquels on aurait pardonné leur répétitivité sont distordus - notamment lors des explosions- à tel point que je me demande si le mixage est victime d'un bug. Dommage d'autant que cette version Switch est une V2 retapée d'une sortie PC.

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Le dernier boss, esthétiquement pas le plus réussi.
Le dernier boss, esthétiquement pas le plus réussi.

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